Tout au long de l’exercice 2017-2018, Lensois.com fête les 20 ans de la saison qui a vu les Sang et Or remporter le titre de champion de France. Ce mercredi, c’est Dominique Leroux, président de l’association Cap’tain Siko, qui revient avec nous sur cette année pas comme les autres…

Lensois.com : Dominique Leroux, en tant que supporter, qu’elles étaient vos attentes avant de débuter cette saison 1997-1998 historique ?
Après la saison 1996-1997, c’était d’abord le maintien ! Je n’espérais que du mieux. Je n’attendais pas un titre ou autre chose ! C’était d’abord le maintien et, ensuite, on allait voir. Mais rapidement, nous nous sommes rendus compte que cette équipe vivait bien et c’est ce qui fait qu’elle a pu aller jusqu’au titre. Je pense que je me suis rendu compte que le titre de champion était possible en mars.

Comment avez-vous vécu cette saison ?
A l’époque, il n’y avait pas encore Cap’tain Siko. J’étais adhérent dans une section de Vermelles et j’assistais aux matches en Trannin avec des potes. C’est une saison durant laquelle nous ressortions heureux de chaque rencontre, parce que l’on voyait de vrais copains sur le terrain, avec une communion sur chaque but, et derrière, ça repartait et ça déroulait ! Des joueurs qu’on n’attendait pas mais qui, soudés, ont déjoué les pronostics.

« Une bande de copains, des conquérants »

Quels souvenirs gardez-vous de l’ambiance à Bollaert, qui vivait sa première année avec des sièges partout ?
J’étais en Trannin, et c’est vrai que les gens nous demandaient souvent de nous asseoir dès que l’on bougeait trop. Même en Marek, c’était un peu comme ça. A l’époque, on subissait un peu plus ce qu’imposaient les stadiers avec la mise en place des fauteuils. Mais avec le temps, on leur a demandé de nous laisser un peu plus exprimer notre passion. Néanmoins, j’en garde de belles ambiances, surtout sur la fin, c’était la folie. Et puis que dire de la nuit du titre. J’étais à Bollaert quand les joueurs sont rentrés, puis ensuite dans les rues de Lens pour le défilé avec la benne, avec mon fils de 10 ans sur les épaules. Ce sont de grands moments.

Que retenez-vous de cette équipe ?
Je pense que c’est tout simplement la plus belle, la plus aboutie. Une bande de copains, des conquérants. Je retiens forcément Yoann Lachor avec son but à Auxerre mais aussi Stéphane Ziani, génial, Anto Drobnjak et ses buts de la tête, Guillaume Warmuz bien sûr. Tous, en fait, étaient importants. Et bien sûr, il ne faut surtout pas oublier Daniel Leclercq. L’équipe était peut être en partie composée de seconds couteaux du championnat, mais il a su faire sa sauce et la mener au titre. Vivre ce type de chose, aujourd’hui, on attend que ça !

Propos recueillis par Christophe Schaad

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