Une nouvelle saison démarre ce dimanche pour le RC Lens. On l’espère riche en beaux matches et en émotions, comme les 2 précédentes. A priori, pas de quoi s’attendre à être déçu.

Plus de 2 mois et demi sans football à Bollaert, c’est long. Très long même quand il est au niveau de celui pratiqué par le RC Lens depuis 2 ans. Ces 24 derniers mois, les Sang et Or de Franck Haise nous ont habitués à des matches intenses, avec des scénarios fous et du football de qualité. Un football empreint d’un aspect émotionnel fort qui touche n’importe quel supporter lensois mais aussi n’importe quel amateur de ballon rond. Alors forcément, on est impatient de retrouver Florian Sotoca, Seko Fofana, Jonathan Gradit et les autres, ainsi que leurs nouveaux coéquipiers. D’autant plus que les matches de préparation ont démontré que cette fibre du football généreux n’avait pas disparu durant l’été.

Un Bollaert toujours plus vibrant ?

Il y a de quoi être enthousiaste avant le RC Lens-Brest de ce dimanche qui va signer les débuts de l’équipe de Franck Haise dans une nouvelle aventure. On l’espère bien sûr loin des turpitudes d’une lutte pour le maintien qui s’annonce rageuse avec 4 descentes et sur le même ton que les précédentes : si on a envie de voir le RC Lens lutter pour une place européenne, parce qu’on s’y est habitué, on a surtout hâte de vivres de nouvelles émotions, de nouveaux matches épiques, de revoir le Racing mettre en difficulté ces géants du championnat qui paraissaient dans une autre dimension quand le club était en Ligue 2.

Il faudra s’habituer à ne plus voir certains joueurs iconiques de ces dernières années, comme Jonathan Clauss, Arnaud Kalimuendo ou Cheick Doucouré, mais parmi les nouveaux, Bollaert pourra on l’espère se trouver de nouveaux héros. Il faut dire que les architectes de ces dernières saisons, on pense notamment sur le plan sportif à Franck Haise et Florent Ghisolfi, sont toujours là. Si les joueurs passent, tant que l’ADN est préservé, l’essentiel est assuré. Le début d’une nouvelle saison, c’est aussi la promesse de retrouver un Bollaert incandescent, qui profite enfin de l’équipe qu’il mérite après toutes ces années à soutenir le club de façon inconditionnelle pendant de trop longues années de Ligue 2.

Certains sont partis, mais Bollaert pourrait se trouver de nouveaux héros. Comme Loïs Openda ?

L’aventure s’annonce longue avec ses 38 journées, entrecoupées cette fois d’une Coupe du monde en plein milieu, sur novembre-décembre. Il faudra s’y faire. Les férus de football international auront d’autant plus l’occasion de vibrer, avec qui sait peut-être quelques Lensois pour briller sur les terrains du Qatar et représenter dignement le Racing. On finira avec un souhait difficile à exaucer, mais on en rêve chaque année : voir le RC Lens soulever la Coupe de France. Enfin. En plus de 100 ans d’histoire, le club ne l’a jamais soulevée. Il y a eu le titre de champion en 1998, la Coupe de la Ligue en 1999 mais la vieille dame, elle, continue de fuir les Sang et Or. On le sait, impossible d’en faire un objectif tant elle est soumise à une part d’aléatoire, mais quand les compteurs sont remis à zéro, c’est l’occasion de se remettre à rêver !