En cette période de fêtes, Lensois.com vous propose, comme à la même époque et pour la 17e année, son abécédaire du RC Lens. Dès à présent, commençons avec la lettre B comme… Bollaert.

A une époque, heureusement de plus en plus lointaine, on parlait régulièrement d’un « syndrome Bollaert ». Le RC Lens, même avec de bonnes équipes, patinait parfois à domicile quitte même à se montrer plus performant en déplacement. On se souvient des arguments d’Alain Casanova qui évoquait régulièrement des adversaires transcendés par l’environnement alors que l’on pouvait se poser des questions sur la façon dont les joueurs supportaient l’attente d’un public imposant mais qui ne leur voulait pourtant que du bien. Autant dire que ce temps est révolu. Le RC Lens a même été pratiquement injouable sur son terrain lors de la première partie de saison avec 8 victoires en 8 matches (18 buts marqués, 6 encaissés). Bollaert n’a sans doute jamais autant mérité le statut de forteresse imprenable.

Bollaert, haut lieu de célébration du football… et désormais de victoires qui ne cessent de s’accumuler.

Le groupe de Franck Haise, comme la saison dernière, n’est aucunement écrasé par une quelconque pression à Bollaert. Au contraire, les Sang et Or savent même tirer pleinement profit du soutien de leurs supporters. Et ce soutien en impose avec une affluence moyenne de 37 296 spectateurs et une série de 15 matches à guichets fermés qui remonte jusqu’à la saison dernière. Bollaert, c’est aussi un stade qui évolue avec la station debout autorisée, comme en Marek, dans le bas de la Trannin et de la Delacourt, des tribunes que le club appelle désormais « virages populaires ». Enfin Bollaert, c’est aussi une actualité en coulisses, puisque le club envisage de le racheter alors que depuis 2002, le Racing jouit du stade dans le cadre d’un bail emphytéotique de 50 ans.  « Il y a des discussions en cours. Il y a un intérêt commun ville, communauté d’agglomération et club. Maintenant cela fait partie des sujets de discussion avec ses collectivités. On avance sereinement. Ça va prendre du temps, je pense », commentait fin septembre le directeur général Arnaud Pouille auprès de RMC.

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