Cette semaine, le quotidien sportif L’Equipe a publié les différents salaires des joueurs et entraîneurs de Ligue 1. Les estimations des salaires versés aux membres du RC Lens en font partie. En haut de tableau, on retrouve le capitaine Seko Fofana, suivent ensuite Adam Buksa et Brice Samba sur le podium.

Des sommes conséquentes mais qui résultent d’une progression importante du club comme le précise justement Franck Haise. «Les augmentations sont dues aux performances. Et vous voyez que même comme ça, on n’est pas tout à fait au niveau des plus grands et qu’il y a beaucoup de travail, mais nos augmentations, que ce soit celles des joueurs, entraineurs, membres du staff sont liées aux performances. Sinon moi je ne serais plus là depuis un moment. On a prolongé plusieurs joueurs récemment avec des augmentations évidemment qui étaient méritées. Ce qui compte c’est d’avoir une forme, et non pas d’unité dans les salaires parce que, on le voit dans tous les clubs, c’est impossible. Mais une forme de logique. Avec le club, quand on réfléchit sur les propositions que l’on fait, ça rentre dans cette logique. Il y a la performance, l’âge, les durées de contrat, les sollicitations, le poste, le leadership… Il y a énormément d’aspects qui entrent en jeu quand on entre dans une discussion salariale. On a des joueurs qui souhaitent rester parce qu’ils sont bien dans le club mais aussi parce que ce qu’on propose est cohérent. Il y a eu des augmentations mais si on était resté sur les même salaires qu’il y a 2 ou 3 ans, on n’aurait pas obtenu toutes ces prolongations.»

«Je n’ai pas toujours bien gagné ma vie »

Jonathan Gradit complète. « On sait qu’on gagne bien nos vies, mais on ne perd pas la réalité. Il faut rester discret et humble par rapport à ça. Moi, je ne suis pas extravagant. Je gère au mieux mes revenus, je n’ai pas toujours bien gagné ma vie alors quand on est valorisé de la sorte, il faut savoir bien gérer. Dans ce métier, il y a beaucoup de gens qui gravitent autour de nous parce qu’il y a de l’argent. Il faut faire attention à qui on s’adresse, à qui on fait confiance. Il faut être bien entouré. Nous, les plus anciens, on en parle aussi avec les plus jeunes. Parce que c’est super important, mais aussi parce qu’une carrière, c’est court. Si on fait confiance aux mauvaises personnes, on peut vite se retrouver sans rien alors qu’il y a une 2e vie à gérer après le foot. »