Formé au RC Lens et désormais joueur de Ligue 1 à Rennes, Benjamin Bourigeaud a grandi à Calais. Il est resté attaché à sa ville et sa région des Hauts-de-France.

Le milieu de terrain n’est pas du genre à oublier d’où il vient. Il raconte :

« Calais reste ma terre natale. J’y retourne souvent. Toute ma famille et mes amis y habitent encore. Même si je suis parti très tôt pour le RC Lens, c’est là-bas que j’ai commencé à taper dans un ballon. Mon père évoluait dans un club de Promotion d’Honneur, je jouais contre un mur à côté du club house. Je marchais à peine, mais c’est là que j’ai commencé à aimer le foot et à vouloir grandir avec ce sport. »

C’est à 10 ans et demi qu’il a quitté la région calaisienne dans l’optique d’intégrer le centre de formation du RC Lens. Il ne le cache pas, ça n’a pas toujours été facile :

« Ç’a été assez marquant parce que c’était une période difficile. Je venais de perdre ma marraine. Quand vous quittez votre famille à 10 ans et demi, c’est un coup dur. Cependant, j’avais en tête de me donner l’opportunité de devenir footballeur professionnel. C’était encore tôt pour l’imaginer, mais c’était un rêve d’enfant. Ce sont surtout les 2 premières années qui ont été difficiles. J’ai beaucoup pleuré, j’ai connu des moments compliqués. Parfois, j’avais envie d’arrêter et de rentrer chez moi. Quand je revenais le dimanche soir après avoir passé un bon week-end en famille, c’était déprimant. On se retrouvait relativement seul au centre. Mais, même si certains aspects de la vie en communauté me contrariaient, cela m’a fait penser collectif. »

(Source : France Football)