Avant de rejoindre le RC Lens, Benjamin Moukandjo a évolué en Chine de 2017 à début 2019. Il était sous contrat au Jiangsu Suning.
Une aventure chinoise qui lui a plu et durant laquelle il a découvert un championnat certes moins fort que la Ligue 1, mais meilleur que ce que l’on en dit parfois. Il explique :
« Le football est le même partout. C’est clair que ce n’est pas le même niveau que la Ligue 1, sans marquer de respect. Mais j’avais la chance d’être dans une bonne équipe, avec Fabio Capello comme entraîneur. Les entraînements étaient donc d’une haute intensité, avec l’exigence qu’on lui connait. Je ne dirais pas que mon niveau a baissé. Bien sûr le niveau est différent là-bas, mais il y a 22 joueurs sur le terrain et 2 buts comme ailleurs. Des joueurs ont joué en Chine et ont fait la Coupe du monde. Le niveau n’est pas dégueulasse comme certains peuvent le penser. Il y a une passion, même si cela dépend des matches, comme ici où vous pouvez jouer devant 2 000 personnes dans certains stades et 40 000 à Bollaert. Si vous allez à Guangzhou ou à Shanghai, c’est plein. Ce fut une très belle expérience, sur le terrain et dans la vie de tous les jours. Vivre en Asie était enrichissant. Quand on va quelque part, il y a toujours des choses à apprendre. »
Propos recueillis par Christophe Schaad