Le football français n’en a pas terminé avec les incidents en tribune. Après plusieurs matches de Ligue 1, la Coupe de France a été touchée à son tour.

Le match de vendredi soir à Charléty entre le Paris FC (L2) et Lyon (L1) a été définitivement arrêté à la pause alors que le score était de 1-1. Des individus cagoulés, arrivés avec 25 minutes de retard au niveau du parcage lyonnais, ont cassé la séparation avec le public parisien quelques minutes avant la pause. Ces individus ont aussi jeté des fumigènes dans les tribunes proches. Le groupe d’individus a été chargé par les CRS. « J’étais juste à côté des Lyonnais et c’est incroyable ce qu’il s’est passé. Ils ont sauté la barrière et ont frappé tout le monde. Même des femmes ont pris des coups de ceinture, des droites », témoigne un membre du public parisien pour L’Equipe. « Je crois que les responsabilités sont partagées. Tout n’est pas à mettre sur le dos de nos supporters. Il faudra bien analyser ce qu’il s’est passé. L’OL n’a pas à prendre l’entière responsabilité des incidents. Il y a eu un enchaînement d’évènements », indique quant à lui dans les colonnes du quotidien le président lyonnais Jean-Michel Aulas, qui évoque des pétards venus de Parisiens et la présence de supporters du PSG. Comme le veulent les nouvelles dispositions prises par les autorités, la cellule de crise a eu 30 minutes pour décider l’arrêt du match. Pour rappel, l’OL vient de faire l’objet de sanctions après l’épisode du jet d’une bouteille d’eau pleine sur Dimitri Payet au Groupama Stadium. Lyon a écopé d’un match de pénalité ferme alors que le match sera rejoué à huis clos.