Passeur décisif sur le but signé Facundo Medina pour l’égalisation du RC Lens contre Marseille mercredi (2-2, 23e journée de Ligue 1), Jonathan Clauss a fait preuve d’une grosse activité. Piston dans le traditionnel 3-4-1-2 ou arrière droit après le passage à 4 derrière à la pause, dans les 2 cas il a pu maintenir son apport offensif.

Alors qu’en début de saison, encore en quête de rythme, on sentait l’ancien joueur de Bielefeld parfois baisser le pied vers l’heure de jeu, il a désormais les jambes pour mettre la pression de bout en bout dans son couloir :

« Déjà l’an dernier, je me trouvais vraiment bien physiquement. La question en arrivant ici était de savoir si j’allais être capable de maintenir ce niveau ou de l’augmenter et aujourd’hui, je me rends compte que je suis capable de répéter les efforts, même si je sais que je vais être mort à la fin du match. A la 80’, il y a Jean-Louis (Leca) qui me dit : « Stop, arrête de courir comme ça, tu vas être mort », mais je n’y arrive pas ! Maintenant, je dois parvenir à me canaliser un peu plus, pour mieux choisir les moments où il faut moins attaquer. Mais moins je me fixe de limites, mieux je me porte. »

Propos recueillis par Christophe Schaad