C’est un chapitre du livre 2023-2024 qui s’est refermé, jeudi soir, à Fribourg : le chapitre européen. Après la rencontre, Jonathan Gradit et Franck Haise n’ont pas caché leurs déceptions tout en essayant, déjà, de prendre du recul.

Quel scénario ! Après une première mi-temps rondement bien menée par les Lensois, les hommes de Franck Haise ont été submergés par l’engagement et l’envie de Fribourg, passant d’un favorable 0-2 à un regrettable 3-2 après prolongation. « Évidemment que lorsque ça s’achève, il y a de l’amertume », introduit le coach avant de relativiser : « Mais le club n’avait pas vécu d’épopée européenne depuis 15 ans. » Voir le bien là où ça fait mal pour le technicien qui continue de positiver : « On a grandi, on a pris de l’expérience et des coups. Ça fait partie du sport. Aujourd’hui, la déception prime. Dans quelques jours ou semaines, l’expérience de ces huit matchs nous servira à tous. Mais c’est difficile de positiver. »

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La fierté pour Jonathan Gradit

Retenir le positif, les émotions, l’épopée dans sa globalité plutôt que sa finalité. C’est également le raisonnement de Jonathan Gradit : « Forcément, quand c’est la première année, on retient beaucoup de fiertés et d’émotions parce que tous les matchs ont été incroyables à jouer. Et c’est vrai encore avec celui-là. L’Europe, c’est quelque chose d’à part. » Même si le défenseur livre ses impressions juste après le coup de sifflet final, il met en avant le parcours et la fierté de le vivre : « Après, on espère le reconnaître, car ce sont des moments fabuleux. Alors, là, aujourd’hui, c’est un moment un peu plus décevant, mais je vais dire qu’on a eu des émotions incroyables avec nos supporters. On a représenté nos couleurs un peu partout dans toute l’Europe et c’est une fierté. » Puis, il conclut : « On aurait espéré encore une fois, avec tous les supporters qui étaient venus nombreux, leur ramener la qualification. Malheureusement, ce n’est pas le cas. On reviendra plus fort. »