Décédé il y a bientôt 15 ans, le 26 juin 2003, l’ancien milieu du RC Lens Marc-Viven Foé avait un fils, Marc. Ce dernier se trouve dans la tourmente.

En effet, il a comparu ce lundi devant la cour d’assises de Lyon, accusé de vol avec arme et séquestration. Le jeune homme de 20 ans se voit reproché l’agression d’un prêtre à Genay dans le Rhône le 28 novembre 2015. Alors en quête d’un coffre fort, il a reconnu l’avoir attaqué avec un complice. Alors qu’il avait sur lui une arme de poing, il a menacé, frappé et menotté le prêtre. Mis en fuite par une alarme sans avoir trouvé ce qu’il cherchait, il a été interpellé par la gendarmerie alors qu’il venait rechercher l’arme qu’il avait oubliée. Il risque 30 ans de réclusion criminelle. « Son père a perdu la vie devant les caméras du monde entier. Il avait 8 ans. Cet événement a bouleversé son parcours », assure son avocat Alexandre Plantevin. « Je n’ai pas supporté la mort de mon père; je me suis autodétruit », a confié Marc Foé à un psychologue. Ce dernier, qui a joué au rugby plutôt qu’au football car il était sans cesse comparé à son père, a commencé à commettre des actes de délinquance après avoir été victime d’un violent coup de batte de baseball au crâne en 2011, alors qu’il rentrait du collège, à Londres. Dans le coma, il aurait gardé des séquelles persistantes, disposant d’une prothèse en titane à la place des os du front. « Il est perdu, il n’arrive pas à retrouver son chemin », s’inquiète Marie-Louise, veuve de Marc-Vivien Foé, dans cette affaire médiatisée.

(Source : France 3)