En raison de la crise sanitaire, les matches à huis clos durent depuis plusieurs mois en Ligue 1 et difficile de savoir quand le public pourra revenir dans les stades. L’absence du public réduit l’avantage d’évoluer à domicile, comme le confirme d’ailleurs l’explosion des succès à l’extérieur en Ligue 1, le RC Lens faisant partie de ceux qui en sont victimes comme de ceux qui en profitent au regard de son parcours.

Interrogé sur l’absence des supporters, qui avaient laissé en Marek de nombreux messages pour faire part à l’équipe de leur fierté, Franck Haise pense que leur absence pèse d’autant plus dans des matches comme celui de samedi face à Nice (0-1, 21e journée de Ligue 1) : « C’est vrai que ce qui apportait le plus les différences, ce sont les spectateurs. Si dans un match comme celui de ce samedi, on a nos 40 000 supporters qui poussent, evidemment il se passe quelque chose. Forcément, c’est une donnée qui n’existe plus aujourd’hui mais qui nous servirait bien. Depuis le temps, on n’en parle même plus… On sait que ça nous ferait du bien dans les moments que l’on vit à domicile ces derniers temps. Mais ce n’est pas sur l’engagement des joueurs que ça se joue aujourd’hui. Les messages laissés en Marek par les supporters nous ont touchés. C’est bien de voir que l’investissement des joueurs soit reconnu même si on n’a pas pu offrir un résultat positif. » Le Niçois Pierre Lees-Melou sait que ce contexte a été profitable à son équipe : « Il n’y a plus trop de différence entre jouer chez soi ou se déplacer, si ce n’est un peu de fatigue en plus ou en moins. Les stades sont vides, c’est dommage même si ici, cela nous avantage. J’aurais bien sûr aimé jouer dans un Bollaert plein, d’autant que j’ai de la famille par ici, donc je connais bien cette ambiance. Maintenant, on a pu gagner et on ne va pas s’en plaindre non plus. »

Propos recueillis par Christophe Schaad