Le RC Lens a travaillé cette semaine avec 13 joueurs de champ professionnels. Jonathan Gradit, Ignatius Ganago, Facundo Medina, Tony Mauricio, Loïc Badé, Seko Fofana et Cheick Traoré, positifs au Covid-19 ces 10 derniers jours et Florian Sotoca, blessé au mollet, ainsi qu’Adam Oudjani, opéré de l’épaule sans oublier Zakaria Diallo (dos), ne pouvaient pas participer aux entraînements collectifs.

Le groupe était toujours renforcé par 7 jeunes à l’entrainement. Ansou Sow, Adrien Louveau, Boubakar Camara, Jonathan Varane, Yann Kembo, Mohamed Cissé ainsi que le gardien Yannick Pandor ont rejoint les pros depuis déjà plusieurs jours. Il n’était pas possible pour le staff de faire appel à plus de jeunes, le centre étant fermé depuis plusieurs semaines (il ne devrait pas rouvrir avant mercredi prochain). Comme l’a démontré l’entrée d’Ansou Sow pour les dernières minutes de RC Lens-Lorient (4-1, 32e journée de Ligue 1), ils ont un vrai rôle à jouer dans ces moments difficiles pour le groupe. Franck Haise, le coach lensois, commente :

« Pour les joueurs qui montent du groupe Pro 2 ou ceux qui étaient déjà avec nous, c’est déjà une étape de s’entraîner au quotidien avec un groupe de Ligue 1, dans leur apprentissage. Passer de matches de N2 à ça, c’est déjà très important. Certains comme Ismaël Boura ou David Pereira Da Costa ont su franchir ça, même si ça peut être plus difficile par moment car l’intensité n’est pas la même que ce qu’ils ont connu en National 2. Il faut que les jeunes puissent franchir les étapes. Certains de ces jeunes s’entrainent régulièrement avec nous depuis le début de la saison et avancent. Entre se hisser au niveau de l’entraînement et jouer en Ligue 1, il y a des étapes à franchir. Je leur demande juste beaucoup d’intensité, d’engagement et de concentration, ainsi que de l’enthousiasme. »

Propos recueillis par Christophe Schaad