Le RC Lens a connu 2 fois la défaite ce mercredi. Il s’est d’abord incliné 3-1 au terme d’une prestation vraiment décevante avec une équipe « bis » face à l’Union Saint-Gilloise, avant de s’incliner 2-1 contre le Paris FC avec un onze plus proche d’une formation type du moment et qui a affiché plus d’intentions dans le jeu.

Forcément, Franck Haise digère mal les 2 défaites, mais il retient plus de positif du second match. Il analyse : « Ce sont 2 défaites et quand on est joueur ou entraîneur, on n’aime pas perdre, mais autant il y avait beaucoup de motifs qui ne me plaisaient pas sur la première rencontre autant là on donne 2 buts sur des erreurs de jeunesse et individuelles mais avec de la qualité, de l’intensité. Nous nous sommes créés des occasions avec du rythme et de l’engagement. On ne doit certainement pas perdre ce match, plutôt le gagner. Je n’ai pas d’inquiétude, on travaille. On joue des matches avec 11 ou 12 joueurs, l’adversaire 20. Je veux qu’on soit le plus prêt possible pour le début du championnat. On a eu la volonté de faire des matches rapprochés avec de gros temps de jeu. On savait qu’on aurait par séquence des moments difficiles mais ce n’est pas sur le plan physique qu’on perd. Sur la première période, dans notre système habituel, il y a eu beaucoup de bonnes choses. Après j’avais décidé de changer de système (ndlr : passage à 4 derrière) sur les 2 matches pour qu’on s’adapte. Ça pose des problèmes supplémentaires mais ce n’est pas une fois le championnat commencé qu’il faut essayer. Je garde ces idées et je ne regrette pas de l’avoir fait. » A propos du fait qu’une hiérarchie semble se dessiner entre les 2 équipes alignées ce mercredi, il ajoute : « Sur les 2 matches de ce mercredi, c’est sûr que la hiérarchie est très claire. Mais si on commence à lâcher un peu des choses en cours de préparation parce qu’on n’est pas dans l’équipe 1A du jour mais plutôt 1B du jour, c’est qu’on n’a pas tout à fait compris qu’on est à Lens, qu’on va jouer le maintien et qu’on aura besoin de 16, 18 ou 22 joueurs. Je pense que ce sont simplement des petits moments de doute pour certains et que c’est pas profond après si ça l’est, au bout d’un moment il n’y aura plus besoin de faire 2 équipes mais qu’une seule. »

Propos recueillis par Christophe Schaad