Prolongé jusqu’en 2023, Franck Haise a retrouvé ses joueurs à la Gaillette avec la volonté de poursuivre la courbe de progression de la saison dernière et d’assurer un nouveau maintien. Le coach lensois fait le point après 2 jours de reprise.

Lensois.com : Franck Haise, comment se sont déroulés ces premiers jours de reprise et comment va se structurer la préparation ?
La reprise de contact s’est effectuée d’abord avec le staff. On s’était retrouvés jeudi avec plaisir. On a retrouvé les joueurs vendredi pour 2 jours de tests afin d’avoir, à partir de lundi, 6 semaines de préparation complètes. La préparation est en 3 parties. La première : dans notre camp de base pendant les 2 premières semaines même si on va partir faire un stage de cohésion pendant 2 jours dans la région. Ensuite il y a la semaine de stage au Touquet avec la volonté d’être proche de nos supporters, c’est pourquoi nous n’allons pas en Belgique comme la saison dernière. Ensuite, il y aura les semaines de pré-compétitions pour préparer la reprise à Rennes.

Comment a été digérée la fin de saison dernière par les joueurs ?
Ils ont bien digéré la 7e place que nous sommes allés chercher ! (sourire). Ils ont tout digéré, bien sûr nous aurions aimé être un peu plus haut mais ils savent ce qu’ils ont fait. Ils étaient là avec beaucoup d’enthousiasme et le plaisir de se retrouver, dans un bon état et affutés. David Pereira Da Costa avait coupé la saison un peu plus tôt pour soigner son tendon rotulien, donc il a eu un programme pendant les vacances. On le gère un peu, comme Wesley Saïd qui revient d’une longue blessure même s’il avait bien repris avec Toulouse. On va y aller étape par étape avec lui.

La saison dernière est allée au-delà des attentes. Quelles sont les ambitions désormais ?
Comme le tour de France a commencé je vais dire que l’objectif est d’arriver aux champs Elysées, sans tomber, en essayant de gratter des étapes. On est là pour une 2e saison en Ligue 1. On y va par étapes.

« Une identité de jeu reconnue que l’on fait évoluer »

On dit parfois que la 2e saison est plus difficile mais à l’issue du championnat, vous souligniez que les chiffres ne le confirmaient pas forcément…
Les chiffres sur 10 ans montrent en effet que la première saison est en général plus difficile que la 2e mais c’est vrai, il y a aussi des 2es saisons plus compliquées. Ce n’est donc pas pour autant que je m’attends à une saison simple, il y aura des points de progrès, des évolutions dans notre jeu à connaitre et il faudra garder nos forces, notre qualité de jeu et notre état d’esprit.

Quels sont les principaux axes de progression que vous avez identifiés ?
Je pense que quand notre premier rideau défensif n’a pas pu permettre une récupération rapide ou haute, on doit certainement être encore plus exigeant sur nos phases de replacement. Il y a encore 2 ou 3 petites choses et celle-ci en fait partie. On avait avancé sur nos attaques placées mais il y a toujours des choses à gratter dans notre jeu. On a une identité reconnue mais il faut évoluer, on ne peut pas rester sur nos acquis. Le football amène des changements perpétuels.

La gestion de la pression peut représenter un axe aussi ? On a pu avoir le sentiment que cela avait pesé sur la fin de saison, avec l’Europe en jeu ?
C’est certainement un domaine. On n’était pas attendu à ce niveau. Mais en ce début de saison, on ne sera pas attendu non plus pour jouer les 5 premières places. Il s‘agira de mettre notre jeu en place comme on l’a fait une grande partie de la saison dernière. Je ne suis pas trop inquiet sur ce souci de pression. Sur la fin de saison dernière, je ne sais pas si c’était lié à la pression.

Propos recueillis par Christophe Schaad