Formé au RC Lens, Geoffrey Kondogbia est l’une des figures de proue de la Gaillette. Comme Raphaël Varane, il s’est hissé jusqu’à l’équipe de France.
Mais après de belles saisons à Séville puis Monaco, il s’est retrouvé dans le creux de la vague à l’Inter Milan. A tel point qu’il a un peu disparu des radars avant de revenir dans la partie grâce à un prêt très réussi à Valence. De cette expérience difficile, il en a tiré des choses et une volonté de progresser toujours plus :
« C’était normal que l’on parle moins de moi. Je jouais dans un grand club, mais qui ne disputait pas la Ligue des Champions ni la Ligue Europa, ou alors sans moi. En plus, je n’étais pas un titulaire indiscutable. Mais franchement, que l’on parle de moi ou pas, ce n’est pas cela qui me rend heureux […] Dans chaque petit détail, je veux être le meilleur, désormais. Je ne suis pas un grand joueur, mais j’essaye d’avoir cette exigence qui peut me permettre de devenir un jour un grand joueur. »
Préconvoqué pour le prochain rassemblement de l’équipe de France, il rêve de la Coupe du monde 2018 mais sait toutefois qu’il n’est pas favori pour une place dans le groupe :
« Oui, j’y crois, mais il ne faut pas le nier : cela va être très, très, très difficile. On connait la qualité de l’effectif. Il faut être réaliste, mais il faut y croire, être à l’affût et tout donner jusqu’à la fin de saison. »
(Source : L’Equipe)