Le RC Lens s’est incliné 3-1 à huis clos face au Havre (Ligue 2) ce jeudi pour son premier match de préparation, le premier aussi depuis 4 mois pour une grande partie des joueurs concernés. Le Racing a bien démarré la rencontre avant de faiblir au bout d’une demi-heure.

Franck Haise , s’il a plutôt apprécié la première demi-heure, ne se montre pas satisfait du match sur la globalité à l’issue des 90 minutes. Il ne se cache pas derrière l’excuse du premier match :

« Notre première demi-heure correspondait aux attentes du moment. Sur les 10 minutes suivantes, nous nous sommes mis en difficulté sur des pertes et notre confiance a été assez fragile. Nous aurions dû être plus pragmatiques même si nous avons plutôt bien fini avant la pause. En tout cas sur cette première mi-temps, il y avait tout de même plus de motifs de satisfactions que l’inverse. En seconde période, nous nous sommes rapidement mis dedans en offrant 2 buts. Même si nous avons eu des situations et un penalty, nous avons manqué de beaucoup de choses. Le niveau a été très hétérogène en seconde période. Sur la première demi-heure il y a eu des choses plutôt intéressantes même si je pense que dans la récupération collective on doit aller plus loin et plus vite. Mais il y a des satisfactions avec des choses qu’on travaille et qu’on a vues par séquences. J’avais dit dans la causerie qu’il y aurait des imperfections mais je ne pensais pas qu’elles allaient être aussi nombreuses et offrir des buts aux Havrais. Cela prouve tout le travail du quotidien et qu’il faudra se battre à chaque match pour gravir l’échelon entre la L2 et la L1. Il y a eu de bonnes choses en première période mais on doit être plus solides. Mardi, contre La Gantoise, il faudra monter en puissance et qu’on avance sur l’animation offensive notre manière de défense et qu’on soit moins hésitants par moment. On doit gagner 5 ou 10 mètres parfois pour être plus compacts et on est hésitants. Ce sont des réglages à faire. Puis sur le plan mental, on ne pas perdre le fil comme on l’a perdu à un moment. On doit, quelque soit, les évènements, le contexte, huis clos, amical ou non, être à fond car on n’a pas le choix, et je ne sais pas si on l’était tous. »

Propos recueillis par Christophe Schaad