Arrivé au RC Lens pour 3 ans en ce mois d’août en provenance de Guingamp afin de renforcer le poste d’arrière droit, Cheick Traoré affiche une vraie bonne humeur. Le Racing a présenté ce vendredi à la presse un joueur de 24 ans visiblement parfaitement conscient de la chance qu’il a de vivre de ce métier.

Lensois.com : Cheick Traoré, qu’est-ce qui a motivé votre venue au RC Lens ?
C’est le projet. Il ne faut pas oublier que le RC Lens est un grand club. Il ne se refuse pas. Quand Lens m’a contacté, j’ai foncé directement sur l’occasion. C’est bénéfique pour ma progression, pour l’apprentissage, avec la volonté d’atteindre l’objectif du club qui est de remonter en Ligue 1 le plus rapidement possible. Sur l’intégration, c’est super. Il n’y a rien à dire. C’est un club familial. Cela se passe très bien pour moi avec les coéquipiers et le staff. Les supporters aussi m’ont tous bien accueilli.
Avez-vous le sentiment de progresser même si vous venez d’un club qui descend de Ligue 1 ?
Certes, on descendait de Ligue 1 avec Guingamp mais aujourd’hui c’est passé. Ce n’est pas parce que le RC Lens est en Ligue 2 que ce n’est pas bénéfique pour moi de venir ici pour ma progression. Tous les clubs que l’ont fait permettent de toute façon d’apprendre, même en National 1. Il n’y a pas de régression, je suis toujours dans la progression.
« Je ne fais jamais la tête, il faut tout le temps avoir le sourire ! »
Vous avez été amené à jouer très rapidement en entrant en cours de match à Troyes. Etiez-vous prêt ?
Il faut toujours être prêt à jouer. Le coach m’avait dit de me tenir prêt. Quand le coach m’a fait entrer, j’ai essayé d’apporter ce qu’il m’a demandé en appliquant les consignes. A Troyes (2-0, 5e journée de Ligue 2), c’était frustrant à cause de la défaite. Il faut travailler tous ensemble. On a ensuite obtenu la victoire à Bollaert contre Clermont pour le 2e tour de la Coupe de la Ligue (2-2, 5 tab 4), il faut poursuivre sur cette lancée.
On vous voit très souriant et on vous dit toujours ainsi, vous vivez votre rêve actuellement ?
C’est magnifique de vivre ce métier. Plusieurs personnes rêveraient d’être à notre place. C’est un truc de fou. C’est beau ! On voit du monde, on apprend plein de choses. Chaque jour je veux prendre du plaisir, profiter de chaque instant sur en dehors du terrain pour n’avoir aucun regret. J’ai toujours rêvé de ça, quand je jouais avec mes potes à Pierrefitte on avait toujours ça en tête. Mes amis sont toujours contents pour moi quand je rentre car on est tous une famille. C’est comme si toute la ville avait réussi. De Pierrefitte, il y a aussi Younousse Sankharé, Yanis Salibur, il y a eu aussi Fousseni Diawara et d’autres encore… C’est une fierté de voir des jeunes de là bas devenir professionnels. Je ne fais jamais la tête, ce n’est pas bon, il faut tout le temps avoir le sourire !
Propos recueillis par Christophe Schaad