Ailier du RC Lens recruté au Sheriff Tiraspol en Moldavie le 31 août dernier, Cyrille Bayala a été titularisé pour la 2e fois sous ses nouvelles couleurs lundi à Châteauroux (0-0, 13e journée de Ligue 2). L’international burkinabé, qui espère toujours se qualifier pour le Mondial 2018 même s’il sait que ce sera très difficile, revient sur ses premiers mois en Sang et Or.

Lensois.com : Cyrille Bayala, vous venez d’être titularisé à Châteauroux après 2 bonnes entrées en jeu. Avez-vous le sentiment de devenir de plus en plus important au sein du groupe ?
Dans cet effectif, tout le monde est important. La décision revient au coach d’aligner qui il souhaite en fonction de l’adversaire. Cela fait un moment que je suis là et je me sens très bien, même si nous ne sommes pas sur la bonne voie pour les objectifs fixés par le club. Mon intégration s’est bien passée.

Vous devez régulièrement partir en sélection depuis votre arrivée, est-ce ennuyeux ?
Ennuyeux, je ne crois pas. Avant de venir, le club connaissait ma situation d’international. Il faut faire avec.

Vous êtes international burkinabé, tentez-vous d’apporter votre expérience à l’équipe ?
L’expérience, c’est trop dire, car il y a des joueurs qui ont plus d’expérience que moi. Je suis là pour apporter ce que je sais faire. Pour le moment, je ne peux pas me juger, je n’ai pas encore eu assez de temps de jeu. Quand je suis sur le terrain, je me donne à fond, je multiplie les courses pour aider l’équipe au mieux.

« Mieux garder mon sang froid devant le but »

Votre entraîneur Eric Sikora pense que vous devez progresser dans le dernier geste. Qu’en pensez-vous ?
En effet, c’est ce que l’on me reproche beaucoup. On me dit que je fais souvent le mauvais choix après avoir tout fait. Je dois savoir mieux garder mon sang froid devant le but. J’espère que le coach va m’aider à progresser et aller de l’avant.

Vous découvrez un nouveau championnat après la Moldavie et l’Egypte. L’écart est-il conséquent ?
La Ligue 2 est supérieure au championnat de Moldavie. Mais par rapport à l’Egypte, il n’y a pas de très grande différence. C’est rythmé, il faut beaucoup courir et être bien athlétiquement. Par contre, entre la France et la Moldavie, il y a quand même une grande différence.

Pendant la prochaine trêve internationale, mi-novembre, vous jouerez pour une place en Coupe du monde 2018 avec un match à gagner à domicile contre le Cap-Vert tout en comptant sur les résultats du Sénégal qui compte un match de retard et occupe la tête du groupe avec 2 points d’avance. Y croyez-vous toujours ?
Nos chances de qualification sont très minces. Cela relève même peut-être du miracle, mais c’est un match comme tous les autres et on va aller le jouer. Nous attendrons ensuite les résultats des autres équipes. Mais j’y crois jusqu’à bout.

Propos recueillis par Christophe Schaad