Le RC Lens a perdu son premier match de la journée de ce mercredi avec une équipe bis sur le score de 3-1 contre l’Union Saint-Gilloise, pensionnaire de 2e division belge. Après les bons matches de samedi à Genk (1-1 puis victoire 3-2), le contraste était plutôt saisissant. Trop au goût de l’entraîneur Franck Haise.

Lensois.com : Franck Haise, quels enseignements tirez-vous de cette première rencontre de ce mercredi, perdue 3-1 contre l’Union Saint-Gilloise ?
Il y a toujours des enseignements à tirer. Ils ont été plutôt positifs à Genk, cette fois ils sont négatifs pour une grande partie des joueurs et sur le plan collectif, indéniablement. Dans le football, quand on laisse du temps à l’adversaire, qu’on ne réduit pas les espaces, qu’on ne défend pas en avançant, qu’on laisse faire l’adversaire presque à sa guise, il est logique qu’il s’exprime. On a réussi à sortir un peu sans jamais aller très loin.

Il a fallu attendre la 78’ et cette remontée de balle de Steven Fortes qui a débouché sur la réduction du score d’Adam Oudjani pour voir une réaction. Un délai qui peut surprendre…
Ce que vous avez vu, je l’observe aussi. J’observe ce qu’on met en place et les comportements. C’est un autre élément que d’avoir mis autant de temps avant de réagir. J’espère que tout le monde en prendra bien conscience. On est là avec le staff pour le rappeler mais c’est largement insuffisant à tous les niveaux sur ce match. En face, c’était athlétique avec une volonté de faire un gros match, un vrai match, et de bons joueurs comme dans toutes les équipes de D1 ou D2 en France ou Belgique. Eux sont venus faire un vrai match avec beaucoup d’intensité et nous on n’a pas réussi à répondre ou de façon très épisodique. On perd 3-1 et le score aurait pu être plus large. Dans ces conditions, on ne peut pas dire qu’on a fait le match attendu.

« Si on n’est pas prêt à tout donner dans une équipe une ou bis, c’est qu’on n’a pas tout compris »

Qu’est-ce qui peut expliquer selon-vous la différence avec les matches de samedi ?
Si j’ai des idées derrière la tête sur les raisons de la différence avec samedi, je les garde pour moi. Il n’y a pas de raison particulière. On ne va pas dire que c’est le physique, ce serait tellement simple… Si c’est à 20 minutes de la fin, qu’on a tout donné, je peux l’entendre mais après 10 minutes il y avait déjà beaucoup d’errement et de relâchement dans l’agressivité. Pour l’instant, on va dire que c’était un match sans pour une grande majorité des joueurs. Il ne faut pas que ça devienne une habitude.

Des joueurs ont-ils pu être déçus de jouer dans cette « équipe bis », alignée avant le match qui sera disputée à 18h30 contre le Paris FC ?
C’est un des éléments qui peut être pris en compte mais quand on est en août et dans un club qui vient de monter en Ligue 1, si on n’est pas prêt à tout donner dans une équipe une ou bis, c’est qu’on n’a pas tout compris.

Propos recueillis par Christophe Schaad