En 2 rencontres sur le banc du RC Lens, Franck Haise a remporté 2 succès. Avec 2 contenus assez différents. Après la victoire pleine de maîtrise à Paris (0-2, 27e journée de Ligue 2), les Lensois ont été plus en difficulté lundi, à huis clos, contre Orléans (1-0, 28e journée de Ligue 2). Avant le déplacement de samedi à Auxerre (29e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1), le coach fait le point sur les axes de progression de son équipe.

Lensois.com : Franck Haise, la victoire de lundi à Bollaert contre Orléans a été plus difficile à obtenir qu’à Paris avec un match moins abouti. Qu’est-ce qui a moins bien marché selon-vous ?
C’était un match qui n’avait rien à voir avec le précédent. Nous sommes tombés sur un adversaire qui, pendant 75 minutes, nous a laissé le ballon avec un bloc médian, médian-bas. Si on n’est pas plus habiles et justes dans les choix, plus rapides dans les transmissions, la préparation, on a du mal à déséquilibrer l’adversaire. On a eu le ballon mais avec des difficultés pour provoquer ce déséquilibre. Il y a eu des séquences intéressantes avec du surnombre dans le couloir, comme sur le penalty, mais on aurait dû le faire encore plus. On a fait un retour sur les choses qui ont fonctionné et sur les choses sur lesquelles nous devons nous préparer car nous allons parfois être amenés à rencontrer ces situations de nouveau.

Simon Banza, par ailleurs incertain pour Auxerre samedi, était suspendu. Etait-ce un vrai problème alors que l’un des points forts du match à Paris était la nouvelle paire qu’il a formée avec Florian Sotoca ?
Comme tous les coaches, je préfère avoir tous mes joueurs à disposition pour avoir des choix à faire. S’il y a des absents, il faut trouver d’autres solutions, les autres complémentarités. Corentin Jean est aussi complémentaire de Florian Sotoca et Simon Banza et d’autres joueurs peuvent aussi jouer dans ce profil mais l’animation doit être différente. Cela ne dépend pas que des 2 ou 3 joueurs offensifs et d’ailleurs contre Orléans ce sont souvent nos lancements qui ont été trop lents.

« Nous devons progresser dans la façon d’amener les situations »

Contre Orléans, vous avez aussi été sauvé en première période par un arrêt déterminant de Jean-Louis Leca, qui aura sans doute contribué à remporter plus d’un point cette saison…
Je vais surtout parler des 2 derniers matches car j’étais présent, même si je n’oublie pas ce qui est arrivé avant. Sur 2 matches, Jean-Louis a eu un arrêt à effectuer. Paris n’a eu aucune occasion, avec aucun tir cadré. Puis il y a eu 2 tirs contre Orléans, dont cet arrêt difficile dont nous parlons. Les très bons gardiens comme Jean-Louis sont là pour faire ces arrêts mais il faut aussi noter qu’il a eu très peu d’arrêts à faire en 2 rencontres. Si on est sur ce ratio jusqu’à la fin, ce sera pas mal. Jean-Louis a fait cet arrêt mais avant il y a eu beaucoup de travail pour concéder aussi peu de situations.

C’est la même efficacité qui peut vous manquer devant ?
Lundi, on n’a pas eu beaucoup d’occasions mais ils ont été plutôt efficaces. C’est plus dans la façon d’amener les situations que nous devons progresser, plutôt que dans l’efficacité offensive. Cette dernière dépend de ce qu’il se passe avant, de la même manière que Jean-Louis dépend de ce qu’il se passe devant lui. On se doit de travailler pour être efficace car parfois il n’y a qu’une ou 2 occasions mais on doit aussi travailler pour s’en créer plus.

Propos recueillis par Christophe Schaad