Le RC Lens prépare un déplacement sur le terrain d’Orléans, lundi, pour le compte de la 10e journée de Ligue 2 (20h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport). Avec l’envie de poursuivre la courbe de progression entamée ces dernières semaines, avec 3 victoires de rang à la clé mais aussi un manque de continuité au cours des matches qu’il faudra corriger. Le gardien Jean-Louis Leca livre son regard sur la situation.

Lensois.com : Jean-Louis Leca, après Châteauroux, Caen et le Paris FC, à Orléans vous affronterez une nouvelle fois une équipe mal classée, mais qui semble aller bien mieux, l’image de son succès 2-1 à Troyes. Vous attendez-vous à un contexte différent ?
Chaque match a sa vérité. Celui d’Orléans aura la sienne. Sans manquer de respect à toutes les équipes, nous devons plutôt nous concentrer sur nous-mêmes. Si on pouvait reproduire la première mi-temps du match contre le Paris FC (2-1, 9e journée de Ligue 2), on aurait plus de chances d’être performants que si on reproduit la seconde période. Là, on aurait plus de chances d’être en difficulté.

Le manque de constance lors de vos matches semble être votre plus gros souci du moment…
On sait que dans un match, il y a des temps forts et des temps faibles. Il faudrait que nos temps faibles durent moins longtemps. On aborde quand même ce match avec plus de confiance que contre Châteauroux. On commence à avoir de la confiance. On s’appuie sur ce que l’on a fait de très bien contre le Paris FC. Mais on sait que dans ce championnat, il n’y a pas de match facile. A nous d’être prudents. Il faudra prendre cette équipe avec le plus de sérieux possible.

« Derrière, plus ça ira, plus ça sera performant »

Comment progresser face à ces difficultés dans la gestion des temps faibles ?
Je pense que ce sont plutôt des petites répétitions d’erreurs techniques ou de concentration. Inconsciemment, on se met doucement en difficulté. Contre Paris, d’entrée de jeu en seconde période, il y a une approximation, puis un corner bêtement concédé et doucement, ça vous met dans le mauvais sens. A nous d’être rigoureux et de ne rien donner à l’adversaire pour réduire ces temps faibles.

Pensez-vous pouvoir retrouver le même équilibre défensif que la saison dernière ?

Il faut comparer ce qui est comparable. L’an dernier, on jouait à 4 derriere et cette année nous sommes à 3. La plupart des joueurs dans le monde jouent dans des systèmes à 4 défenseurs. A 3, ça vient depuis quelques temps. Il ne faut pas oublier que Jonathan Gradit et Zakaria Diallo viennent d’ariver, que Steven Fortes n’a pas beaucoup joué avec eux, qu’Aleksandar Radovanovic revient de blessure… Il faut qu’ils trouvent des automatismes pour obtenir des certitudes. Plus ça ira, plus ce sera performant. Après, il y a toujours des choses à peaufiner. C’est à ça que servent les séances d’entrainement ou les trêves. Finir avec 20 clean sheets, ça ne m’était jamais arrivé, on se sentait costauds, mais je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas arriver à un résultat semblable.

Propos recueillis par Christophe Schaad