Battu 2-0 à Valenciennes en jouant une mi-temps à 9 contre 11 vendredi (16e journée de Ligue 2), le RC Lens va tenter de réagir dès ce mardi à domicile contre Chambly (17e journée de Ligue 2, 21h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 2). Un match qu’il faudra négocier avec 6 absences. L’entraîneur lensois Philippe Montanier fait le point.

Lensois.com : Philippe Montanier, avez-vous ressenti le besoin pour le groupe d’évacuer rapidement le derby de vendredi à Valenciennes ?
Nous avons fait comme après chaque match : on tire les enseignements positifs et négatifs pour pouvoir progresser, puis on tourne la page et on se projette sur le prochain rendez-vous. On le fait systématiquement. Les habitudes n’ont pas été changées.

Quelle analyse faites-vous de cette défaite avec le recul ?
Nous n’étions plus habitué après 2 mois sans défaite. Si on me propose un contrat sur lequel je perds tous les 2 mois après 7 victoires et 3 nuls, je le signe tout de suite. Je pense que nous avons une part de responsabilité et une part qui ne nous incombe pas. On regarde surtout celle qui nous incombe. Comme le disait Nelson Mandela : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». On essaye à chaque fois d’apprendre pour poursuivre notre progression.

« Les individualités progressent et ça fait progresser aussi l’équipe »

Yannick Cahuzac, Aleksandar Radovanovic et Massadio Haïdara suspendus en plus des forfaits de Steven Fortes, Charles Boli et Mouaad Madri, se sera l’occasion de vous appuyer sur votre banc… C’est important aussi d’avoir l’occasion de solliciter des joueurs qui jouent moins ?
Oui et de confirmer ce que je dis, les joueurs me donneront encore raison, c’est à dire que l’on a un groupe étoffé. Ce n’est pas facile tous les jours de gérer quand tout le monde est sur le pont alors que 23 joueurs sont prêts à jouer pour onze place sur le terrain et 7 sur le banc, mais on peut montrer qu’avec 6 absents, le niveau de l’équipe reste le même.

On observe par ailleurs de bonnes courbes de progression en ce moment, notamment chez de jeunes joueurs, à l’image de Clément Michelin…
On voit qu’on ne s’est pas trompés. Pour Clément Michelin c’est un jeune que l’on connaissait très bien, Mickaël Debève l’avait eu en formation et moi en équipe de France. Des fois, des jeunes ont des petits écarts de parcours qu’il faut récupérer. Simon Banza progresse, Cheick Doucouré aussi, puis même des joueurs plus confirmés progressent comme Florian Sotoca que je trouve de plus en plus habile dos au jeu. Il perd moins de ballon. Les individualités progressent et ça fait progresser du même coup l’équipe.

Propos recueillis par Christophe Schaad