Le RC Lens va débuter une semaine à 3 rencontres. Le club lensois débutera son marathon ce samedi avec un déplacement à Grenoble pour le compte de la 33e journée de Ligue 2 (15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport). Philippe Montanier espère valider, en Isère, les progrès affichés face à Valenciennes ce vendredi (0-0, 32e journée de Ligue 2). Entretien.

Lensois.com : Philippe Montanier, comment se trouve le groupe lensois avant d’affronter Grenoble ?
Le groupe est plutôt bien, mobilisé et concentré sur cette fin de saison. Nous sommes toujours dans le coup pour être dans le top 5. Forcément, en prenant 3 points sur 12 possibles, c’est insuffisant. Je trouve que les prestations sont plutôt bonnes et encourageantes, mise à part, l’efficacité offensive. On doit se protéger des ondes négatives ambiantes, que je peux comprendre, mais il faut être plus dans le concret et sur les matches. En termes de possession, d’engagement et de nombres d’occasions de buts, nous sommes présents, mais désormais il faut les mettre au fond.

Malgré les progrès affichés, le manque de réalisme des attaquants lensois est toujours criant
Les données que nous avons montrent que nous sommes toujours au-dessus de l’adversaire. Il faut continuer le travail et redonner confiance aux attaquants. L’aspect mental est déterminant, mais la préparation et le travail doivent permettre de se rassurer. Parfois, les matches sont bizarres aussi. Contre Niort, on marque 4 buts sur 5 tirs cadrés. Valenciennes, on cadre 11 fois et aucun but au final. Je ne pense pas que ce soit le vice qui nous fera marquer des buts. Il nous faut de la justesse technique et du réalisme dans la surface.

Est-ce une semaine charnière pour la fin de la saison ?
Là, nous avons 3 matches déterminants pour la suite de la saison. Le groupe en est conscient. On voit le classement, les résultats des autres. On espérait arriver en mai et voir ses échéances là. Le discours du début de saison était d’être en course pour être dans le top 5 en avril. Notre début de saison fracassant a donné beaucoup d’espoir, mais j’étais le premier à dire que c’était un long marathon. Nous sommes dans les clous par rapport au discours du début de saison alors que nous partions dans l’inconnu avec cette intersaison mouvementée.

Propos recueillis par Mickaël Nys