Le RC Lens a su rebondir mardi dernier contre Clermont à Bollaert lors du 2e tour de la Coupe de la Ligue (2-2, 5 tab 4) après 2 défaites en championnat qui ont noirci le tableau d’un début de saison qui s’était tout de même bien amorcé. Avant de se déplacer à Grenoble avec la volonté de relancer aussi la machine en championnat lundi (6e journée de Ligue 2, 20h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport), l’entraîneur Philippe Montanier fait le point.
Lensois.com : Philippe Montanier, dans quelle mesure la qualification pour les 16es de finale de la Coupe de la Ligue a-t-elle été bénéfique ?
On a fait un début de saison apparemment catastrophique avec 3 victoires, un nul et 2 défaites toutes compétitions confondues… Mais c’est vrai que les 2 défaites marquent. Comme les autres gagnent on voit tout de suite la différence au classement et ça panique un peu. C’est logique car nous sommes dans un club qui a de grandes ambitions et on doit assumer ça. La Coupe de la Ligue était là pour stopper ces 2 défaites et redonner plus de confiance. L’équipe s’est arrachée devant ses supporters pour obtenir la qualification. Elle a fait du bien.
Comment appréhendez-vous ce match à Grenoble qui pourrait vous voir enchainer une 3e défaite ou au contraire vous relancer ?
On ne pense jamais trop aux conséquences des matches, sinon on ne s’en sort pas au regard de la multitude de scénarii possibles. Nous sommes plutôt focalisés sur la performance, avec la volonté de trouver comment faire pour prendre des points à Grenoble. Les conséquences, on les verra ensuite.
« Bien de partir en ayant fait le travail qu’il faut avant la trêve »

Quel regard portez-vous sur cet adversaire grenoblois, qui n’a pris que 3 points pour le moment ?

Cette équipe n’a pas encore gagné, mais elle est visiblement difficile à battre. Elle s’est également qualifiée en Coupe de la Ligue. Elle n’a pas encore trouvé sa vitesse de croisière, comme beaucoup dans ce championnat. On espère ne pas être victime de leur réveil.
Ensuite, il y aura la trêve internationale…
Il n’y aurait pas eu la trêve internationale, il aurait été important de faire un bon résultat quand même. Mais il est vrai que, quand il vient ensuite une trêve de 13 jours sans compétition, il est bon de partir en ayant fait le travail qu’il faut. Mais encore une fois, nous verrons les conséquences après.
Propos recueillis par Christophe Schaad