Entraîneur de l’US Noeux, Romain Boulert va devoir gérer l’émotion de son effectif alors que le match face au RC Lens approche. Prévu ce vendredi à 18h30, cette rencontre du 7e tour de Coupe de France à Bollaert sera un instant unique dans le vie de ses joueurs amateurs. Entretien.

Lensois.com : Romain Boulert, ce match face au RC Lens a-t-il une saveur particulière ?
Evidemment, c’est une saveur particulière de jouer à Bollaert dans une enceinte historique et devant un public nombreux. Il y a aussi une double saveur particulière d’affronter le RC Lens. C’est le charme de la Coupe de France. C’est une opportunité à saisir. Nous sommes heureux d’avoir pu atteindre ce stade là pour affronter un tel adversaire.

Comment avez-vous géré l’attente autour de cette rencontre ?
Depuis le tirage, il y avait l’inquiétude de gérer 3 matches de championnat en une semaine. Le championnat est notre priorité. Mon discours fut de centrer sur ces matches là et de mettre de côté celui du RC Lens même si ce n’est pas toujours facile. Nous avons passé une bonne semaine car nous avons gagné nos 3 rencontres. Depuis lundi, le discours est différent. Je leur demande de se concentrer de la même manière même si l’événement est différent et surtout de préparer ce match avec l’intention de le gagner. Il ne faut pas passer un vendredi soir pour aller visiter Bollaert.

Comment s’est comporté votre effectif après l’annonce de ce tirage ?
Mon groupe, je le sens relativement prêt. J’ai un groupe jeune donc mon inquiétude est qu’ils passent à côté de la rencontre sur le plan émotionnel. Je m’attache à travers le discours à les centrer sur l’aspect tactique plutôt que sur l’aspect extra-sportif. Nous avons eu une causerie ce mardi. Ils sont prêts à faire ce que je vais leur demander. Le discours fut clair avant les 3 matches de championnat. J’ai sévérement expliqué que si quelqu’un ne jouait pas le jeu en championnat, il en paierait les conséquences en Coupe de France. Ils ont bien compris le message et on bien abordé les 3 rencontres avec résultat à la clé.

Propos recueillis par Mickaël Nys