Revenu de plein pied dans la rotation en attaque ces dernières semaines après un début de saison difficile, Simon Banza a offert la victoire au RC Lens mercredi à Marseille (0-1, 21e journée de Ligue 1). L’attaquant était présent en conférence de presse ce vendredi.

Lensois.com : Simon Banza, que retenez-vous de cette victoire à Marseille, avec un but de votre part et une bonne prestation ?
C’était un bon match. On a pu trouver de bonnes combinaisons, il y avait une bonne tactique mise en place et respectée. Chacun a pu s’exprimer. Nous étions très contents car ça reste une victoire dans un super stade. Certains comme moi l’ont découvert. Dommage qu’il n’y avait pas les supporters pour faire la fête.

Vous étiez associé à Florian Sotoca, on voit de nombreuses combinaisons d’attaque devant depuis plusieurs semaines…
Il y a une complémentarité entre tous les attaquants. Tout le monde a des qualités et sait jouer sur celles des autres. Toutes les paires sont essayées, après le coach choisit, mais on s’adapte car chacun connait les points forts de l’autre.

« Quand tu ne joues pas, soit tu boudes, soit tu travailles jusqu’à ce que ça tourne »

A Marseille, vous marquez dans un registre qui vous a déjà permis de vous illustrer par le passé, en coupant au premier poteau… Comment jouez-vous ces coups ?
C’est quelque chose qui me réussit bien mais il faut que ce soit bien amené et être là au bon moment, avec aussi un bon centre comme sur le ballon de Massadio Haïdara. Cela se joue à l’instinct, tu sens le coup, tu regardes la balle, tu te déplaces et tu regardes aussi les défenseurs. Après il faut attaquer la première zone, car comme on dit, premier poteau, premier servi !

Franck Haise souligne votre envie, est-ce que cela a pu être compliqué il y a plusieurs mois lorsque vous souffriez plus de la concurrence ?
Je ne pense pas avoir boudé mais quand on ne joue pas, comme tout joueur, on n’est pas satisfait de soi, cela arrive donc de ne pas être content. Je ne pense pas avoir manqué d’envie, mais dans ces moments, il faut être patient. Le mieux dans ces moments, c’est de se demander ce que tu fais pendant ce temps là : soit tu boudes, soi tu travailles jusqu’à ce que ça tourne.

Propos recueillis par Christophe Schaad