Walid Mesloub a signé pour 2 ans et demi au RC Lens. Il était libre après la résiliation de son contrat à Lorient où Mickaël Landreau ne s’appuyait pas sur lui. L’expérimenté milieu de 32 ans revient sur son arrivée dans l’Artois.
Lensois.com : Walid Mesloub, pourquoi avoir choisi de rejoindre le RC Lens ?
J’avais envie de rejouer, de reprendre du plaisir, de retrouver des sensations. Le terrain et la compétition me manquaient. J’ai vécu 6 mois un peu compliqués à Lorient mais dès que nous avons trouvé un terrain d’entente pour résilier, je me suis projeté sur autre chose. C’est là que nous avons discuté avec Eric Roy de ma future venue au RC Lens.
Aviez-vous d’autres opportunités ?
Dès que j’ai résilié à Lorient, j’ai eu plusieurs opportunités. J’ai pris le temps de réfléchir. Mais les discussions avec Eric Roy ainsi que les 3 ou 4 jours passés au sein du club pour voir l’ambiance, ce qui s’en dégage, ont pesé dans la balance.
Vous n’avez joué qu’un peu avec la réserve et pas du tout en championnat. Pourquoi Mickaël Landreau ne s’appuyait pas sur vous à Lorient ?
Nous avons eu une discussion très honnête en juin. J’ai fait part de mon envie de partir. De son côté, il m’a dit que le groupe allait être renouvelé quasiment en intégralité. Nous avons discuté entre 2 adultes et tout s’est bien passé. Les 6 mois ont forcément été difficiles, mais je suis resté professionnel. Il n’y a eu aucun problème, que ce soit avec le coach ou avec le FC Lorient.
« Je n’ai pas perdu mes qualités »
Pourquoi être resté 6 mois à Lorient et ne pas avoir résilié dès l’été dernier ?
On garde toujours au fond de soi une part qui veut prouver au coach et à tout le monde qu’on se trompe. Après j’ai aussi eu une pubalgie en août qui m’a perturbé pour une négociation dans le cadre d’un départ. Cette blessure est aujourd’hui de l’histoire ancienne.
Dans quelle forme êtes-vous ?
Footballistiquement parlant, je ne pense pas que j’ai perdu mes qualités. Si j’arrête de faire du vélo 6 mois, je pense que je saurai toujours en faire 6 mois après. Ce qui va me manquer, c’est forcément le rythme, mais ça va venir au fur et à mesure. Je ne me fais aucun souci sur ça. J’ai des qualités qui font que je peux revenir vite à mon rythme. J’ai un bon cardio.
Vous avez assisté à la défaite de vendredi contre Orléans à Bollaert (0-1, 23e journée de Ligue 2). Quel regard portez-vous sur l’équipe du RC Lens ?
J’avais aussi vu les matches contre Lorient en Bretagne (3-2, 2e tour de Coupe de la Ligue) et à Bollaert (2-3, 6e journée de Ligue 2). Mais moi je trouve que ça reste une grosse équipe du championnat de Ligue 2, avec énormément de joueurs de qualité. Forcément, quand on loupe la montée de peu et que l’on commence avec 7 défaites, on prend un coup derrière la tête et ensuite, c’est plus compliqué. Mais je crois en cette équipe. Elle a le potentiel pour passer le cap de son classement actuel. Puis quand je suis arrivé, on m’a tout de suite bien accueilli. On a sympathisé, on s’est chambré et cela a pesé dans la balance aussi. Je n’ai pas senti de méchanceté ou d’aigreur de la part des autres joueurs.
Propos recueillis par Christophe Schaad
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