Parti du RC Lens en janvier dernier pour Bursaspor avant de signer à Toulouse pendant l’été, John Bostock se trouve sous le feu des projecteurs de la Ligue 1. Titulaire régulier au TFC, il semble s’installer dans l’un des 5 plus grands championnats européens après avoir suivi un parcours particulièrement sinueux.

Grand espoir du football anglais dès l’âge de 15 ans, très vite médiatisé, il s’est retrouvé prêté à de multiples reprises par Tottenham dans les divisions inférieures anglaises avant de rejoindre la 2e division belge à Anvers et de découvrir l’élite locale avec l’OH Louvain, puis de connaitre la Ligue 2 au RC Lens. Le milieu de terrain n’a peut-être pas encore le statut qu’on lui prêtait à ses débuts, mais il a su se relever après le lancement sans doute prématuré de sa carrière professionnelle. Pour J+1 sur Canal+, il raconte :

« Cela a été un long parcours. Crystal Palace était mon club formateur. Je l’ai rejoint à 5 ans et 10 ans plus tard, j’ai fait mes débuts avec l’équipe première. J’ai le record du plus jeune joueur professionnel du club, ce qui est un grand honneur pour moi car c’est le club que je supporte, que supporte ma famille…Il y avait beaucoup d’attente autour de moi.  Je devais prouver, grandir, rejoindre l’équipe nationale… Recevoir les offres de grands clubs (ndlr : Barcelone, Manchester United…) était un grand honneur mais ma famille et moi étions d’accord sur le fait que rester à Londres était la meilleure option pour moi. J’avais 16 ans et j’ai été lancé dans la cour des grands alors que j’étais encore un enfant.  Personne ne peut te préparer à jouer devant 30 000 spectateurs, puis à retourner à l’école le lendemain… Tout le monde parle de toi dans les journaux… Après tu lis les forums, ce que les fans disent sur toi… Ça provoque beaucoup d’émotions. »