Le RC Lens reçoit Marseille, 3e de Ligue 1, ce samedi à Bollaert (22e journée de Ligue 1, 21h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Prime Vidéo). Le Racing, souvent à son avantage dans les grands rendez-vous cette saison, va tenter de confirmer son regain de forme. Le défenseur Jonathan Gradit livre son regard sur cette rencontre à venir.

Lensois.com : Jonathan Gradit, comment appréhendez-vous la confrontation de samedi à Bollaert contre l’OM, que vous aviez battu 3-2 au Vélodrome à l’aller ?
On pense que ce sera compliqué car c’est une équipe très solide défensivement, notamment par rapport au match aller. A cette époque, ils étaient beaucoup plus ouverts. Ils ont, je pense à la suite de notre match, dû resserrer pour être plus compacts. Ils sont plus solides, plus hermétiques, à nous de trouver les solutions pour les embêter comme à l’aller. Ce sera un super match contre une belle équipe. On a hâte d’y être.

Vous avez débuté l’année 2022 de belle manière avec 3 succès, mais il vous manque encore la constance sur un match. Comment la trouver ?

Chaque match a sa vérité. Contre Saint-Etienne, on fait une première période très moyenne même si Wesley (Saïd) a une grosse occasion en début de match et ça peut être différent. Pour trouver les solutions, c’est compliqué. Nous on rentre sur le terrain pour être le plus cohérent possible. Après, des fois on est moins bien sur certains matches. Notre solidité a quand même été cohérente depuis début 2022. Il y a des tournants quand Seko Fofana marque les buts à la 95’ mais ce sont des petits facteurs chance qui n’étaient pas du bon côté en fin d’année. Si ça tourne, c’est aussi que l’on créé ce qu’il faut pour que cela arrive, mais bien sûr il faudra faire une première période plus consistante contre Marseille, sinon on sera en difficulté.

Généralement, vous ne décevez pas dans les matches qui font l’évènement, contre de grosses équipes. Qu’est-ce qui vous permet d’être aussi souvent performants contre ces adversaires ?
Par moment, on peut avoir l’impression qu’on est moins performants contre des plus petites équipes. Je pense que dans ces grosses affiches, ce sont aussi des adversaires plus ouverts, qui essayent de faire le jeu. Je pense que ces matches plus ouverts correspondent plus à notre style de jeu alors que nous sommes basés sur l’intensité et le pressing, les transitions offensives. Ces équipes engagent beaucoup de monde dans le jeu pour gagner, elles sont moins méfiantes, même si on vient de voir que Saint-Etienne, qui est en difficulté, est venu nous chercher alors qu’on aurait pu les attendre tous derrière. Ce n’est donc pour le coup pas un bon exemple, mais globalement, c’est plus ouvert contre les grosses équipes.

Propos recueillis par Christophe Schaad