Formé au RC Lens, Jonathan Lacourt a connu une carrière riche. Actuellement âgé de 31 ans, le milieu est à la recherche d’un défi intéressant par passion pour le football. Entretien.

Lensois.com : Jonathan Lacourt, que devenez-vous depuis votre départ du Nîmes Olympique en 2016 ?
Après mon expérience à Nîmes, j’ai voulu tout stopper. Sauf, qu’un an après, cela me manquait. On ne fait pas toujours les bons choix dans la vie. J’ai évolué avec Blagnac (DHR) la saison dernière. Je suis à l’écoute de toutes possibilités, mais pas n’importe quoi. Il y a le foot, mais la famille est importante aussi. J’ai eu quelques propositions dont notamment des clubs exotiques en décembre. Je n’étais pas du tout dans cette optique-là. Par la suite, j’ai eu plusieurs possibilités en National 1 et National 2, mais je n’ai pas donné suite pour des raisons familiales. J’aimerai bien reprendre à un bon niveau dans un club structuré. J’ai encore envie de jouer et de trouver un bon challenge. J’ai 31 ans et j’ai la passion du football.

Il y a peu de temps, vous avez contacté le RC Lens pour renforcer l’équipe réserve…
Oui. J’ai eu Didier Roudet à ce propos-là, il y a un mois. Je me suis proposé pour évoluer avec le National 2. Cela m’aurait permis de revenir dans un club que j’adore et d’apprendre auprès des formateurs pour la suite de ma carrière. S’il y a un club pour lequel je peux faire des efforts, c’est bien Lens. Mais, je pense que le club n’a pas la priorité de recruter un joueur d’expérience pour encadrer les jeunes de National 2. J’avais amorcé ce contact, car je voyais que les résultats n’étaient pas extraordinaires en championnat. Ce n’était pas une question financière, juste la passion du club et du football.

Vous avez 31 ans. Votre âge est-il un frein pour certaines formations??
Souvent après 30 ans, les clubs ont plus de mal à faire confiance alors qu’un groupe doit être hétérogène. Il faut de tout, des jeunes et des joueurs expérimentés, peu importe le niveau. Des jeunes donnent du peps à une équipe, mais il faut savoir trouver une harmonie avec des joueurs plus âgés pour avoir des résultats. On peut voir l’exemple de Benjamin Nivet. J’ai joué avec lui il y a 10 ans. C’est un super joueur, très fort sur le terrain. On devrait se servir de modèle comme lui. Ce qu’il fait à 40 ans est très fort.

Propos recueillis par Mickaël Nys

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