Entraîneur du RC Lens, Alain Casanova n’apparaissait pas abattu à l’issue de la défaite des siens 2-1 dans les arrêts de jeu à Amiens ce samedi (22e journée de Ligue 2). Il regrettait que ses joueurs n’aient pas su montrer plus d’allant après la pause. Son homologue Christophe Pélisser se montrait évidemment très satisfait :

Christophe Pélissier (entraîneur d’Amiens) :
« Nos 2 premiers matches à domicile de 2017 ont des dénouements incroyables après la victoire 4-3 contre Strasbourg. Nous arrivons à l’emporter à chaque fois à la dernière minute. Cela prouve les qualités mentales et morales de ce groupe. C’est un joli coup mais je reste partagé. Nous avons 35 points, parler de montée est prématuré, même si cela peut paraitre bizarre. Nous sommes promus. Nous avons pour premier objectif de nous maintenir, après nous verrons. C’est un championnat très difficile. Toutes les équipes de tête ont eu du mal dans cette journée. Nous sommes très heureux de faire partie du top 5 depuis pratiquement le début de la saison. Il n’y a pas de hasard. Gardons cet état d’esprit, cette solidarité qui nous permet de soulever des montagnes, même si j’aimerais que nous soyons parfois plus dans l’action. Mais les joueurs ont montré leur vrai visage en seconde période. »

Alain Casanova (entraîneur du RC Lens) :
« Le mérite revient à Amiens. Ils ont apporté des changements qui ont amené beaucoup de dynamisme, d’engagement. Je pense aussi que c’est cruel pour mon équipe. Il y avait eu beaucoup d’efforts effectués, avec une première période intéressante. Nous menions logiquement et sur la 2e période, nous nous arrêtons un peu de jouer, comme si l’objectif était de gérer l’avantage, mais nous ne pouvons pas nous reposer sur un contrôle du résultat. Nous devons au contraire avoir pour but d’obtenir un minimum de contrôle du jeu, ce que nous n’avons pas eu. Nous avons trop vite rendu le ballon. Nous aurions dû mieux tenir le cuir, le conserver, car les situations de transition où l’adversaire récupère et impose de suite de la percussion, aucune équipe, y compris la notre, n’aime ça. J’espérais que nous allions tenir, être capables, sur une situation, de breaker, mais avec l’égalisation, tout redevenait possible pour Amiens. Nous avons pris un grand coup sur la tête. »

Propos recueillis par Christophe Schaad

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