L’arbitrage vidéo prend de plus en plus de place dans le football français. La LFP s’est rapidement proposée pour intégrer la Goal Line Technology à ses compétitions.

Le principe a toutefois connu quelques ratés, à l’image de ce qui s’est passé lors de Rennes-Caen (0-1, 8e journée de Ligue 1) avec des montres qui ont vibré alors que le ballon n’était pas rentré. Néanmoins, Pascal Garibian, responsable de l’arbitrage français, prend la parole pour défendre la vidéo. Il précise comment les hommes en noir continuent de se l’approprier :

« La France, depuis le début, est acteur de l’expérimentation de l’assistance vidéo. L’année dernière, nous avons formé grâce à la professionnalisation nos 11 premiers arbitres centraux à l’assistance vidéo aussi bien en tant qu’arbitre assistant vidéo qu’arbitre central utilisant la vidéo. C’est pour ça qu’on a pu pour la première fois l’utiliser en compétition avec les barrages. Cette seconde saison va nous permettre de continuer la formation des autres arbitres de Ligue 1, des arbitres de Ligue 2 sur le poste d’arbitre assistant vidéo, voire aussi des anciens arbitres […] Cela se fera sur des matches « offline » c’est-à-dire sans intervention dans le jeu, sur des matches amicaux mais aussi en compétition puisqu’à partir des quarts de finale de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de France, et la vidéo sera utilisée par les arbitres (…) Notre objectif c’est, toujours dans le cadre de l’expérimentation, former nos arbitres pour être prêts en 2018/2019, si effectivement en mars 2018 l’Ifab (organe garant des lois du jeu) a donné une réponse positive. »

(Source : France Football)