Le RC Lens a reçu le Red Star sur une bonne pelouse pour son seul match officiel de la saison à domicile (1-0, 2e journée de Ligue 2). En revanche, un certains nombre de stades en France proposent cet été des pelouses dans un état catastrophique.

D’ailleurs, le terrain de mardi à Tours pour le premier tour de la Coupe de la Ligue (0-1) se trouvait en mauvais état. Le terrain du stade de la Vallée-du-Cher est victime d’un champignon, le pyricularia, déjà détecté en France 2016. A ce problème s’ajoute la canicule qui a frappé cet été ou tout simplement des pelouses malmenées, comme à Lorient, qui devra recevoir Valenciennes à Bordeaux vendredi (4e journée de Ligue 2), en raison des dégâts laissés par le Festival interceltique. « A l’intersaison, les clubs procèdent à une réfection de leur pelouse. Cela passe généralement par un semis à partir de mi-juin. Il faut 7 à 8 semaines pour avoir une pelouse de qualité. L’épisode caniculaire, particulièrement exceptionnel cette année, est intervenu 3 à 4 semaines après le resemis, en pleine période de régénération. Pour endiguer ces maladies, les jardiniers disposent de produits phytosanitaires, moins efficaces par très forte chaleur et dont l’utilisation est bien entendu restreinte par les réglementations environnementales. 2 ans après un premier épisode de maladies, un travail d’analyses a été engagé. De nombreux stades se sont équipés de dispositif de ventilation complémentaire pour résoudre le cocktail chaleur-humidité qui engendre le développement de ce type de maladie. Sans cette adaptation des méthodes, moins d’apport d’azote, un apport d’eau raisonné, il est évident que nos pelouses auraient été beaucoup plus durement touchées », commente-t-on à la Ligue.

(Source : L’Equipe)