Le RC Lens s’apprête cet été à concrétiser son équipe féminine via une fusion-absorption de l’équipe d’Arras. Cette équipe évolue en 2e division.

Le football féminin d’élite attend encore de passer dans le monde pleinement professionnel. En effet, même dans les plus grosses équipes à l’image de Lyon ou du Paris-Saint-Germain, où les joueuses sont suffisamment rémunérées pour ne se consacrer qu’au football, les contrats signés sont de statut fédéral, à l’image des joueurs de National 2 ou des clubs amateurs de National 1. L’Angleterre, l’Espagne et l’Italie vont passer à la professionnalisation, mais la France ne semble pas encore prête à leur emboiter le pas. « Une vraie économie doit se dégager. Aujourd’hui, on est un peu en stand-by pour savoir si la Fédération veut garder sous son égide le fonctionnement du football féminin », commente Fabien Safanjon, vice-président de l’UNFP qui ajoute : « Il faut trouver ce modèle économique qui permet de donner un statut et de vrais contrats de travail à toutes les filles. L’histoire ne fait que commencer, elles doivent trouver leur place dans le football de demain. » Un premier pas semble se faire actuellement alors qu’une dotation de 6 millions d’euros va être apportée aux clubs par le collèges de la Ligue 1.

(Source : L’Equipe)