Le RC Lens va retrouver Bollaert ce samedi à l’occasion de la réception du Paris FC (9e journée de Ligue 2, 14h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1). Ce après la sortie délicate consécutive à la victoire 1-0 laborieuse contre Châteauroux (1-0, 7e journée de Ligue 2).
Gardien du RC Lens, Jean-Louis Leca s’était exprimé à l’issue de la partie, n’ayant pas apprécié la façon dont cela s’était passé lorsque le groupe s’est présenté devant le kop qui ne voulait pas communier. Interrogé notamment sur ce sujet par L’Equipe, le portier, conscient des progrès nécessaires pour pouvoir durer dans la course à la montée, ne regrette pas ses propos :
« Les gens n’ont pas compris. J’ai été le premier à pester dans le vestiaire après match. On s’est dit que l’on devait faire mieux. On me parle de respect depuis que je suis arrivé. Personne ne peut dire que le groupe a manqué de respect à nos supporters. Alors j’ai perçu ça comme un rejet. J’aurais préféré que l’on descende des tribunes et que l’on me dise : « Aujourd’hui on n’est pas bons du tout, on ne va pas faire une fête sur un match catastrophique. » J’aurais répondu : « Les gars, vous avez raison. » Et je serais parti. Quand ça n’allait pas la saison dernière, certains ont su trouver les numéros de certains joueurs ou de dirigeants pour échanger avec des supporters, discuter et repartir de l’avant. Je n’ai pas apprécié qu’on manque de respect à des pères de famille. Parce que j’étais le premier déçu au coup de sifflet final. […] J’aurais apprécié, comme on a créé du lien avec les gens, que l’on reste uni. Même en exprimant nos désaccords. Si demain, comme on n’apprécie pas ce rejet, on ne va plus saluer les supporters, on commence donc une relation négative après 7 matches ? Et eux ne chantent plus pendant 20 minutes ? Non, disons-nous les choses et essayons de donner plus la prochaine fois. »
Le portier espère maintenant accompagner le RC Lens en Ligue 1, lui qui regrette toujours fortement son expulsion à Troyes lors du play-off 2 (1-2 ap). « Je suis très dur envers moi-même. Je me demande si cela se serait passé autrement si j’avais été là. Je n’aurais jamais cette réponse. Ça ne se reproduira plus envers un arbitre. Ce n’est pas une image à montrer aux enfants. »
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