Le train de vie de la FFF se trouve dans le viseur de la Cour des comptes. Ce sont les années 2011 à 2015 qui sont plus particulièrement visées.

La Cour des comptes reproche tout d’abord une hausse continue des affrètements d’avions, avec une facture s’élevant à 313 000 euros en 2015 contre 9 000 euros en 2011. Les nombreux déplacements en avion privé du président Noël Le Graët seraient en cause. Celui-ci se défend : « Tous ces déplacements sont des déplacements professionnels, avec une consultation auprès des compagnies au préalable. Les montants en jeu ne nécessitent pas une procédure spéciale dans la mesure où ils relèvent de budgets validés par le comité exécutif et surtout l’assemblée fédérale. » Autre point sur lequel la Cour se montre attentive, le versement « d’indemnités de ruptures conventionnelles ou transactionnelles généreuses, toujours supérieures aux pratiques communément admises ».

(Source : Le Monde)