Les contrats des joueurs comprennent désormais souvent une prime d’éthique. Ainsi, un pourcentage du salaire du joueur n’est versé que si son comportement est jugé respectueux envers le club, les supporters et les médias.
L’UNFP, le syndicat français des footballeurs professionnels, conteste sa légalité. Une réunion doit avoir lieu à la Ligue sur ce sujet le 27 août. Un courrier a été adressé à la commission juridique de la LFP début juillet par l’UNFP et une copie a été envoyée à l’ensemble des dirigeants français. Dans celle-ci, que L’Equipe s’est procuré, le président du syndicat Philippe Piat écrit : « Concernant les primes d’éthique, qui ont fleuri depuis quelques temps dans les contrats de joueurs et que vous avez homologuées, nous vous rappelons qu’elles ne sont pas évoquées dans la convention collective et n’auraient pas dû, de ce fait, compte tenu de leur importance et de leur pourcentage du salaire, être homologuées sans consultation des partenaires sociaux, dont, rappelons-le, l’avis doit être unanime pour une éventuelle interprétation. » L’UNFP remet en question également « la signature d’avenants occultes, notamment pour les mineurs ». Le syndcat déplore aussi des mises à l’écart irrégulières de joueurs.
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hé oui on en est là dans le foot: une prime pour etre respectueux des supporters, de son club. (les médias, je reconnais que c’est une autre affaire….).