Présent le week-end dernier aux côtés de son paternel pour suivre la rencontre du RC Lens au Stade François-Blin, Maël Haise va pouvoir apporter quelques renseignements à ses coéquipiers de Compiègne. Ce week-end, le club de l’Oise accueille l’équipe Sang et Or à la maison. Et l’ancien pensionnaire de la Gaillette va ainsi retrouver quelques têtes qu’il connaît parfaitement.

Lensois.com : Maël, comment ça s’est passé pour vous depuis votre départ de Lens l’été dernier ?
Je suis parti aux Etats-Unis, à Orlando et j’y ai découvert le championnat de football universitaire pendant 6 mois. J’y ai découvert une tout autre mentalité. Là-bas, ils s’ouvrent davantage aux autres. Et ça te force à être un peu comme eux, sinon tu restes de côté et tu rates pas mal de choses.

Sportivement, quelle approche ont les Américains sur cette discipline ?
C’est différent là-bas. Un match, chez eux, ce sont 90 minutes pleines. Quand le ballon sort, on arrête le chrono. C’est plus dur physiquement, surtout qu’en Floride, la température peut grimper jusqu’à 35, 40 degrés. Alors à partir de la 60e minute de jeu, la France me manquait un peu (rires). Mais cette expérience en Floride, elle est ultra positive. C’est une expérience très enrichissante.

Et votre arrivée à Compiègne alors, comment ça s’est fait ?
Fin décembre, j’ai eu quelques contacts en France. Avec Compiègne, ça s’est fait rapidement. Le coach Djilalli Bekkar m’a appelé, on a eu un très bon feeling, en 24 ou 48h j’avais donné mon accord. On s’était déjà croisé quand il était éducateur à Rouen. Moi, je m’y retrouve et le club aussi. Tout est tombé à pic. Comme j’ai connu un peu le niveau supérieur, je pourrai apporter aussi mon expérience à un groupe plus jeune.

 

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Vous passez encore souvent à la Gaillette ?
J’essaye de venir quand je le peux, aux entraînements des pro par exemple. La réserve, j’ai eu l’occasion de voir quelques matches en direct sur Fuchsports quand j’étais aux Etats-Unis. Et la semaine dernière, j’avais la possibilité d’allé les voir. J’ai appris plus tard que mon entraîneur y était aussi d’ailleurs. Mais oui, quand j’ai l’occasion, je passe voir les copains jouer. J’en connais encore certains comme Cory Sene, Adrien Louveau, Tom Pouilly ou encore Augustin Delbecque.

Mais samedi, c’est Compiègne – Lens, comment ça se prépare de votre côté ?
C’est compliqué de savoir ce qu’il peut se passer. On a de belles choses à montrer face à une très belle équipe de Lens. On s’est préparé et on se prépare encore bien pour le match. On verra bien ce que ça donne samedi, ça sera un match spécial pour moi. Mais sur le papier, ça devrait être un bon match, sur un terrain synthé’ assez récent. Je pense qu’il y aura du monde autour du terrain parce que c’est toujours un plaisir de recevoir Lens.

Quelles ambitions avez-vous avec Compiègne à plus ou moins long terme ?
L’objectif c’est de maintenir le club en N3. On monte de R1, maintenant il faut parvenir à se stabiliser à ce niveau. Ça peut vite basculer en N3, on le sait. Deux défaites ou trois victoires et tout bascule. Mais on sait qu’on devra jouer ce maintien jusqu’à la fin. Et pour cette raison, je ne tire pas de plan sur la comète, je ne pense même pas à la saison, on fera les comptes plus tard.