En l’absence de Facundo Medina et de Loïc Badé, Franck Haise a décidé d’innover pour composer sa défense à 3 dimanche pour RC Lens-Lorient (4-1, 32e journée de Ligue 1). Si on pouvait s’attendre à voir Massadio Haïdara prendre le poste, c’est finalement Clément Michelin qui a été aligné dans ce registre.

Ce n’est pas la première fois que l’on voit le piston droit évoluer au sein de la défense à 3, mais c’était habituellement plutôt côté droit. Cette situation ne lui était toutefois pas tout à fait étrangère. Après un temps d’adaptation, il est monté en régime au fil de la rencontre : « J’ai appris que j’allais jouer à ce poste vendredi suite à l’absence de Facundo Medina (ndlr : testé positif au Covid-19). Je n’ai pas pu vraiment bosser toute la semaine sur ce registre. Ma première période a été un peu délicate au niveau des repères, des sensations, puis je me suis adapté. Je me sentais mieux et j’ai pu mieux aider l’équipe. J’avais déjà joué à ce poste durant ma formation, à droite comme à gauche. Dans tous les cas, il y a le plaisir de jouer et de pouvoir aider les copains. Je savais que j’allais monter en puissance durant le match. Je suis monté crescendo. J’ai envie de jouer peu importe le poste, je suis un compétiteur. » Pour Franck Haise, la défense aura été un vrai chantier pour cette rencontre : « On ne pouvait pas défendre de la même manière que d’habitude. Clément n’avait pas joué depuis un moment et ce n’est pas un défenseur gauche, même si j’avais confiance. Il y avait aussi Steven (Fortes) qui rejouait dans l’axe et on avait perdu la possibilité de mettre en place notre milieu à 3 qui nous avait bien aidé ces dernières semaines. Il y avait en plus un adversaire qui a été très intéressant dans son animation. Il a fallu s’adapter et ça n’a pas été simple mais on a réussi à le faire. On leur a aussi posé des problèmes, sinon, nous n’aurions pas gagné 4-1. Nous avons défendu de façon plus compacte en seconde période, avec aussi Gaël Kakuta qui était plus en gestion de leur pointe basse. »

Propos recueillis par Christophe Schaad