Régulièrement, dans la bouche des adversaires du RC Lens, un terme revient souvent pour qualifier l’effectif Sang et Or, celui de puissance physique. Toutefois, le collectif artésien est assez loin de cet archétype.

Interrogé sur cette impression, le coach lensois Philippe Montanier préfère évoquer un autre aspect de son équipe, une intensité permanente sur l’adversaire : « Tony Mauricio ne reflète pas la puissance, Yannick Cahuzac non plus. Quand on parle de puissance on va penser à Steven Fortes ou Zakaria Diallo. Derrière, on est puissant. Un Gaëtan Robail n’est pas spécialement très puissant non plus. Je parlerai plutôt de qualité d’harcèlement, d’intensité dans les efforts qui peuvent user les adversaires. C’est aussi un de nos objectifs d’user l’adversaire. Corentin Jean n’a pas spécialement un profil axé sur la puissance non plus, Simon Banza et Florian Sotoca un peu plus. C’est surtout l’intensité qu’arrivent à mettre les joueurs, grands ou petits qui peut user l’adversaire. »

Propos recueillis par Christophe Schaad