L’arrêt des matches suite à des chants injurieux ou discriminatoires dans les stades de Ligue 1 et de Ligue 2 fait beaucoup parler. Chacun prend tour à tour la parole.
Présidente de la LFP, Nathalie Boy de la Tour a rencontré des associations de lutte contre les discriminations ce mercredi, ainsi que des représentants des supporters. Après cette réunion, les arbitres resteront libres de leurs décisions si la situation se renouvelle ce week-end, mais elle espère que le climat s’est apaisé après cette réunion :
« Longtemps on a toléré certains chants, mais la société ne les accepte plus. On n’est pas très favorables à un lexique. On n’est pas contre la culture du chambrage, au contraire. On peut chambrer en employant des mots qui ne sont pas dans la discrimination, qui est un délit. Mais le football n’est ni raciste ni homophobe. L’arrêt de match n’est pas la solution idoine. Ça prive tout le monde d’un événement attendu. C’est une solution extrême.  »
Avocat de l’Association Nationale des Supporters, Pierre Barthelemy, explique les supporters sont pour « la désescalade » tout en insistant sur le fait qu’ils ne doivent pas être catalogués comme étant homophobes.
(Source : L’Equipe)