Présidente de la LFP depuis novembre 2016, Nathalie Boy de la Tour va passer la main. Première femme à diriger la Ligue, elle ne va pas briguer de nouveau mandat lors de l’élection qui aura lieu, en principe à l’automne.

Une décision prise par envie de vivre d’autres projets. Pour L’Equipe, elle tire un bilan positif de son mandat. « Je suis fière des évolutions menées, notamment d’avoir été à l’initiative du plan stratégique. La Ligue a passé un cap. Quand je suis arrivée, il y avait 50 salariés, ils sont plus de 80. On a structuré la direction commerciale avec plus d’actions à l’international, créé une direction digitale, une autre communication et RSE (responsabilité sociétale des entreprises). La Ligue doit être au service des clubs et s’approprier les codes de l’entreprise. Tout n’a pas été parfait mais une étape a été franchie. » Elle livre son regard sur d’autres évolutions à mener, estimant qu’il faudrait « un conseil d’administration restreint. » « Aujourd’hui, on est trop nombreux à 25. Le CA peut fonctionner seul si ses pouvoirs s’expriment pleinement. Il faut aussi que les rôles entre président et directeur général soient bien clairs. Il faut un schéma plus simple et du bon sens. Il ne faut pas nécessairement s’inspirer du modèle de gouvernance allemand ou anglais comme je peux l’entendre mais créer le nôtre. »