Le match de mardi entre le RC Lens et Ajaccio à Bollaert dans le cadre du premier tour de la Coupe de la Ligue (2-1) a connu 2 visages. En effet les 2 périodes se sont avérées assez différentes.

En première mi-temps, Ajaccio a eu tout loisir de poser son jeu face à une équipe lensoise trop tendre. A la pause, le score était d’ailleurs logiquement de 1-0 pour le club corse grâce à une réalisation de Mathieu Coutadeur. Au retour des vestiaires, le Racing s’est musclé avec l’entrée de Djiman Koukou dans l’entrejeu à la place de Guillaume Beghin et d’Alvaro Lemos sur le côté droit de la défense en remplacement de Moussa Sylla. Quant à Jean-Ricner Bellegarde, d’abord ailier droit, il est entré un peu plus dans le cœur du jeu. Déjà un peu mieux, le Racing est totalement monté en puissante à l’entrée de Cristian Lopez à la place d’Habib Habibou à la 67’. Si Ajaccio n’a pas sombré et a su conserver une certaine cohérence, l’équipe a tout de même plus subi l’impact lensois. L’entraîneur Olivier Pantaloni analyse :

« Sur les premières minutes, nous avons été un peu perturbés par le changement de système du RC Lens. Après, nous avons trouvé la mesure. Mais il ne faut pas oublier que nous étions à l’extérieur, à Lens, et que ce n’est pas facile. Que les Lensois aient pris le dessus est un peu logique. Nous avons quand même fait preuve de solidité de manière générale sur le plan défensif. Nous les avons considérablement gênés dans la mise en place de leur jeu. Nous voulions les priver de ballon car ils aiment l’avoir. Je tire mon chapeau à mes joueurs car ce n’est pas évident de sortir un match comme ça à Lens, même si au final, nous sortons de la Coupe de la Ligue. »

Ce sont les attaquants Ivan Lendric à la 75’ puis Cristian Lopez à la 78’ qui ont finalement fait craquer la défense ajaccienne.

Propos recueillis par Christophe Schaad