Le RC Lens a souvent déçu ces dernières années sur son bilan à domicile. A tel point que l’on a souvent parlé d’un « syndrome Bollaert ».

Cette saison, le Racing est à l’inverse très performant sur son terrain avec 4 victoires et un nul en 5 matches de championnat, sans le moindre but encaissé. Pourtant, s’il y a l’apport du public à domicile, y gagner n’est pas si simple face à des adversaires qui ont tendance à changer leurs habitudes face au contexte de Bollaert. L’entraîneur lensois Philippe Montanier commente :

« Peu importe le club il faut gagner à domicile, c’est le premier truc qu’on se dit. Il s’agissait plutôt de se demander ce qu’il fallait faire pour être performant. On voit que les équipes sont plus retranchées derrière. Mais nous sommes satisfaits de notre début presque parfait, de ne pas avoir pris de buts. A chaque fois, ce fut dur. Le fait que c’était difficile à chaque fois nous oblige à être hyper exigeants. Nous sommes contents de notre parcours à domicile mais si la ferveur de nos supporters nous aide, ça ne suffit pas, c’est à nous de mettre les ingrédients à domicile. Je reste persuadé que les adversaires viennent avec l’envie de se sublimer dans un stade magnifique, une ambiance unique. Quand je venais en tant qu’adversaire c’était comme ça. Est-ce qu’avec nos résultats, ils sont impressionnés ? Il faut leur demander. Quand j’étais adversaire, en tout cas, j’avais plutôt beaucoup d’envie. On joue tous au foot pour connaitre ces moments là. En tant qu’adversaire, même si on n’est pas chez soi, ça vous permet de vous sublimer. Après il faut leur demander si ça les impressionne ou pas, ça peut arriver, la psychologique individuelle varie selon les personnalités. »

Propos recueillis par Christophe Schaad