Si pendant de nombreuses saisons, il a été question d’un syndrome Bollaert, le RC Lens peinant à l’emporter à domicile devant un gros public, l’équipe de 2018-2019 semble à l’inverse s’y sentir bien plus à l’aise qu’à l’extérieur. Malgré quelques déceptions, les matches à domicile ont souvent permis à l’équipe de rebondir après des déconvenues.

Pour l’entraîneur Philippe Montanier, cette gestion de la pression peut paraitre paradoxale car selon lui, elle est bien plus forte à Bollaert qu’à l’extérieur. Il commente :

« Je pense que nous avons une plus grosse pression à Bollaert en raison de nos résultats à l’extérieur, qui s’ajoutent au fait d’entrer devant 33 000 spectateurs. Je ne suis pas sûr que ce soit pareil pour d’autres clubs du championnat qui jouent devant beaucoup moins de monde. Pour l’instant, nous arrivons à la maîtriser. La maîtrise du stress, c’est ce qui fait la différence entre les champions et les autres. J’ai eu l’occasion de parler avec Claudio Bravo que j’ai eu à la Real Sociedad après son départ à Barcelone. Il m’a dit que la grosse différence, c’est qu’il y a une énorme pression, mais qu’elle les laisse imperturbables. Il faut souhaiter que nous ayons une pression énorme sur la fin de la saison, ce sera bon signe. Il faut profiter de ces moments même s’il y a de l’appréhension. Souvent, elle met en éveil et permet de donner le meilleur de soi-même. »

Propos recueillis par Christophe Schaad

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