Surprise de l’ère Philippe Montanier au RC Lens, Simon Banza a su s’imposer petit à petit dans le onze titulaire du club lensois. Le joueur formé à la Gaillette s’épanouie pleinement en Ligue 2.

Toutefois, tout n’était pas gagné d’avance pour l’attaquant. Philippe Montanier revient sur le niveau du joueur lors de son arrivée sur le banc lensois : « C’était un joueur qu’on connaissait peu. Quand je suis arrivé, il avait été prêté à Béziers où ça n’avait pas marché. Au Luxembourg, ça avait bien marché mais dans un championnat qui n’est pas de référence. On avait beaucoup d’incertitudes. Les échos pouvaient laisser supposer qu’il n’avait pas trop le niveau. Moi je suis parti du principe qu’on allait plutôt prendre le temps de le découvrir sans regarder ce qui avait été fait avant. Lors du stage au Touquet, il m’avait fait bonne impression d’entrée. Puis malchance, il se blesse. On a fait tout ce qu’il fallait avec le staff médical en se disant qu’il pourrait devenir un joueur important dans la saison. Ce fut le cas. C’est un jeune joueur en termes d’expérience, de maturité, pas d’âge. C’est un joueur en construction qui progresse qui est à l’écoute et qui a un potentiel très intéressant. »

Alors qu’il conserve des difficultés à être décisif lorsqu’il est titulaire, Simon Banza a trouvé la marque face à Sochaux (4-0, 15e journée de Ligue 2). Philippe Montanier s’exprime sur les lacunes à travailler, mais reste confiant : « Un de ses axes de progression. Ce que l’on sait, c’est que dans le rôle du joker, il nous apporte énormément, mais après il faut passer un cap. C’est un jeune joueur, les choses se font tranquillement. Maintenant il est quand même un peu plus consistant en démarrant, c’est l’objectif. »

Propos recueillis par Christophe Schaad

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