Yannick Cahuzac est officiellement le nouveau capitaine du RC Lens. Il succède dans ce rôle à Steven Fortes et a inauguré son statut à Paris lundi (0-2, 27e journée de Ligue 2).

Un choix qui semble s’être fait assez facilement pour l’entraîneur Franck Haise. Il explique pourquoi il a préféré attribuer ce rôle à l’ex milieu de Bastia plutôt qu’à Steven Fortes, titulaire du brassard jusqu’ici ou d’autres prétendants comme Guillaume Gillet ou Jean-Louis Leca : « Avec son expérience, sa maturité, son nombre de matches de très haut niveau, c’était presque naturel. Ce que j’aime aussi chez « Cahu », c’est qu’il ne parle pas pour ne rien dire. Steven et Guillaume sont aussi de très bons capitaines. Je pense qu’il fallait aussi que chacun puisse se recadrer sur sa performance. Yannick, je sais qu’il ne va pas en faire plus parce qu’il est capitaine. Il va rester tel qu’il est, fidèle à lui-même. Puis c’est quelqu’un d’exemplaire dans le groupe. Tout le monde était content. » Il aspire aussi à ce que cela joue sur son relationnel avec les arbitres. Yannick Cahuzac reste un joueur particulièrement sanctionné par les hommes en noir : « C’est ce que je lui ai dit. Je suis sûr qu’il va aussi avancer sur dans ce domaine. Même s’il a beaucoup d’années derrière lui, il n’y a pas d’âge pour avancer sur certains points. Je suis sûr qu’il va aussi progresser dans cette relation, j’en suis certain. S’il a été surpris ? Il ne s’y attendait pas forcément mais il voulait que ça se fasse en transparence avec les « autres capitaines ». C’est surtout ça qui était important pour lui. ». Un « conseil des capitaines », qui comprend 5 joueurs, a d’ailleurs été mis en place par le coach. « On a des gens qui ont un vrai vécu. Je serai fou de ne pas utiliser ça. Un coach ou un staff tout seul ne va pas avancer. Il faut qu’on ait le maximum de monde dans cette énergie. Ils ont des choses à nous ramener de positives ou sur lesquelles on doit s’améliorer et on a aussi des choses à leur transmettre avant de le faire auprès du groupe. »

Propos recueillis par Christophe Schaad