Après l’affaire Lassana Diarra, une “affaire Adrien Rabiot” pourrait-elle venir, à son tour, secouer certains principes fondamentaux du football professionnel, du moins en France ? Le milieu de terrain de l’OM a remporté une bataille juridique d’importance face au PSG, avec la requalification de ses contrats à durée déterminée (CDD) en contrat à durée indéterminée (CDI) par la cour d’appel de Paris.
Adrien Rabiot, qui avait connu une fin de parcours tendue au PSG à l’approche de son départ libre en 2019, s’est retourné contre son ancien club. Ce dernier a été condamné à lui verser 1,3 million d’euros d’indemnités pour des sanctions jugées abusives, notamment son exclusion de l’équipe première.
Tout un système remis en question ?
En 2015, le Parlement français a institué une loi visant à renforcer la légalité de l’accumulation de CDD dans le sport professionnel pour prévenir certaines difficultés, lui apportant ainsi une dérogation au droit commun, qui limite l’enchaînement à trois CDD avant une requalification en CDI. Rabiot et sa défense ont toutefois pu exploiter une faiblesse, son dernier CDD ayant été signé en 2014. La décision interroge sur la portée pour d’autres cas similaires dans le football professionnel et relance le débat sur la conformité du système avec le droit européen, notamment en matière de protection des travailleurs et de liberté contractuelle. Dans sa défense, le clan Rabiot a insisté sur le fait que l’emploi d’un joueur a vocation à exister tant que le club dispose d’une équipe de football. Un argument qui a été entendu.
Parler de “travailleur” à propose de Rabiot…😂😂
Dès que j’ai lu cette info, hier, je me suis dit que cette histoire pouvait faire du dégât dans le football professionnel français. Dès qu’un joueur va être en conflit avec son club, il fera jouer la jurisprudence Rabiot. C’est un sacré coup dur. Dans tous les domaines professionnels, l’argument se tient, évidemment. Mais dans le sport…
Rabiot est vraiment un tout petit monsieur…..
La jurisprudence se limitera aux cas similaires à Rabiot pour des CDD signés avant la nouvelle loi c’est à dire avant 2015.
Bravo aux juristes conseils de Rabiot pour la solution technique qui a permis l’exclusion de leur client de la nouvelle loi. Mais honte à Rabiot pour ne pas comprendre que les salaires hors sol perçus dans le foot sont une compensation à la vie éphémère du footballeur. Vouloir revendiquer un droit à CDI quand on fonctionne toute sa vie de footballeur en mode mercenaire, avec des agents pour gérer les passages d’un clubs à l’autre. Si Rabiot utilisait les services d’un de ces agents (sa mère) c’est qu’il n’était pas dans l’optique de servir son club en CDI. Enfin, du coup le club réclamera sans doute sur la prime de précarité de 10% versé sur les CDD.
Comme tout ceci est ridicule. Donc s’il était en CDI cela signifie qu’en “fin de contrat” il a du envoyer une lettre de démission au PSG pour le quitter ? Sinon en l’absence, il y a donc abandon de poste avec impossibilité de toucher une prime à la signature à Turin + réintégration immédiate dans son cher club parisien qui va pouvoir le “vendre” désormais ?