L’équipe de France va retrouver Raphaël Varane, sauf surprise, ce samedi pour la réception du Danemark, à 17h. Le défenseur formé au RC Lens, champion du monde en 2018, s’apprête donc à jouer sa 3e Coupe du monde consécutive après avoir fait ses débuts en 2014 dans cette compétition.

Blessé à la cuisse quelques semaines avant le Mondial lors d’un Chelsea-Manchester United, sorti les larmes aux yeux comme s’il avait compris qu’il risquait fortement de manquer la Coupe du monde, il a finalement pu se rétablir dans les temps. Ménagé contre l’Australie (4-1) car encore un peu juste, il jouerait ainsi son premier match officiel ce samedi depuis cette blessure.

Son apport est très attendu alors que la défense tricolore souffre aussi du forfait de Presnel Kimpembe dans l’axe. Contre l’Australie, Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté n’affichaient à eux 2 que 9 sélections avant la rencontre. Le retour de l’ex Lensois est donc très important pour les Bleus, comme l’exprime dans des propos relayés par L’Equipe le gardien et capitaine Hugo Lloris : « Il amène sa sérénité, son calme, son expérience. C’est une force tranquille, un leader, il tient un rôle très important au sein des Bleus. On le sent bien, malgré la frayeur qu’il a eue de rater la Coupe du monde. Il est serein, prêt à aider l’équipe. » Reste à savoir dans quelle forme il sera. Entraîneur individuel de joueur, Xavier Frezza semble s’interroger dans les colonnes du quotidien : « Le souci, c’est qu’on ne reprend pas normalement du jour au lendemain. Il aurait fallu qu’il entre en jeu car les cicatrisations sont toujours délicates, ça demande d’augmenter les charges de travail. Les organismes ont aussi pris 20 degrés avec la chaleur au Qatar. S’il peut jouer 60 minutes, c’est bien. 90, ça me paraît énorme. » Raphaël Varane a tout de même participé à une rencontre d’entraînement gagnée 4-0 par les remplaçants des Bleus après le match face à l’Australie, contre Al-Markhiya. De quoi rassurer le staff des Bleus qui a limité au maximum les risques avec le défenseur.