Le RC Lens a été condamné par la commission de discipline de la LFP à 50 000 euros d’amende alors que la Marek a écopé d’un huis clos avec sursis pour chants homophobes, lors du derby contre Valenciennes (0-0, 32e journée de Ligue 2). Le Racing et ses supporters se sont ainsi retrouvés sur le devant de la scène sur un sujet qui touche l’ensemble des stades de football.
De quoi écorner une image, mais le collectif Rouge Direct, qui avait interpellé la LFP après une vidéo filmée dans la tribune montrant les chants, semble vouloir apaiser la situation. Attendu vendredi à Bollaert pour rencontrer les dirigeants lensois et des supporters en marge du match contre Orléans (38e journée de Ligue 2, 20h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 2), il a publié via son compte Twitter un message allant dans ce sens : « Heureux de rencontrer les supporters du RC Lens au stade Bollaert le 17 mai journée mondiale contre l’homophobie. Un chant homophobe légitimement sanctionné ne fait pas de Lens un « club d’homophobes » pas d’amalgame. » La rencontre sera sans doute l’opportunité d’instaurer un dialogue entre les différentes parties, alors que la sanction reste contestée par une partie des supporters. Parfois accusé de vouloir faire un buzz médiatique par des fans lensois, le collectif a démenti la présence en son sein d’un supporter lensois accusé sur les réseaux sociaux d’être à l’origine des plaintes et sanctions contre le club rendues possibles par l’existance d’une vidéo, ce qu’il réfute, indiquant avoir simplement publié des tweets regrettant ces chants après le match.